Invité récemment par « Pro Flandria », un réseau d’entrepreneurs et représentants du monde académique, le professeur Rik Torfs a exposé ses idées en vue d’aboutir à « Un avenir florissant.
Sur le site de « Doorbraak », Pieter Bauwens, rédacteur en chef, nous livre le compte-rendu de cette conférence : https://doorbraak.be/rik-torfs-voorspelt-een-florissante-toekomst/
Extrait :
Vers quoi allons-nous? La Vivaldi perdra les élections en 2024, mais ils ont de la réserve. Ils essaieront de prolonger ce gouvernement jusqu’en 2029. C’est une stagnation que nous ne pouvons accepter. Mais les partis ont trop à perdre pour envisager un changement.
Torfs se réfère ici à ses expériences au sein de l’Eglise. Celle-ci n’a pu éviter l’implosion. Comme l’Eglise, d’autres institutions finiront aussi par imploser. (…)
Si la Belgique veut continuer à exister, il faut que la Wallonie renaisse de ses cendres économiques. (…) La meilleure solution serait que la Flandre colonise la Wallonie, ironiquement parlant. Pour le dire plus correctement, il faudrait un « pacte » par lequel la Flandre investit en Wallonie. Vous encouragez ainsi les Wallons à entrer en contact avec les Flamands. Cela permettra de montrer que le rôle excessif de l’autorité wallonne sur le plan économique n’est pas un facteur positif.
Si cela réussit, alors une renaissance de la Belgique est possible, y compris au niveau international., car la cohabitation de deux cultures est aussi un réel atout.
La Belgique peut être un pays-passerelle entre le Nord et le Sud. Mais il faut pour cela que nous soyons d’abord un pays et non un ramassis de trois cultures aux logiques socio-économiques très différentes.
L’autre alternative est l’indépendance flamande, a suggéré le professeur. Avec un petit clin d’œil…