Stap voor stap, la Flandre va vers son indépendance
On se souvient de l’insistance avec laquelle le président du MR, Georges-Louis Bouchez, a souhaité l’arrivée de son homologue de la N-VA, Bart De Wever, à la tête d’une coalition Arizona.
Situation pour le moins étonnante, pour ne pas dire surréaliste, lorsqu’on sait que le leader nationaliste flamand est à mille lieues du « belgicanisme » revendiqué ouvertement par le patron des libéraux francophones.
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Quand l’historien Bart De Wever rappelle l’histoire
Certains poussent des cris d’orfraie, se scandalisent parce que, interviewé à La Haye par la chaîne NPO, le Premier ministre belge, Bart De Wever, a déclaré que « la séparation des grands Pays-Bas au XVIe siècle était la plus grande catastrophe qui nous (ndlr : les Flamands) soit arrivée.
Et à l’issue’ du dîner d’Etat offert par le couple royal néerlandais, le même a écrit dans le Livre d’or : « Hier en aan de overkant, daar en hier is Nederland » (ici et de l’autre côté, là et ici, ce sont les Pays-Bas), une citation de l’écrivain flamand Theodoor van Rijswijck (1811-1849), qui sera relayée en son temps par le groupe d’extrême droite ultranationaliste Voorpost.
En tant qu’historien, Bart De Wever n’a fait que rappeler l’histoire.Continuer la lecture
Message aux élites de Wallonie : « Le nécessaire et le possible »
Il nous paraît opportun de publier à nouveau le message que Jules Gheude et feu Jacques Lenain avaient adressé en 2019 aux élites de Wallonie pour les sensibiliser à la solution d’une « Wallonie intégrée en France avec un statut de grande autonomie » dans l’hypothèse où la Flandre venait à prendre son indépendance.
Evoquant cette hypothèse, feu Xavier Mabille, président du CRISP (Centre de recherche et d’information socio-politique), écrivait, en 2007 : « (…) hypothèse dont je dis depuis longtemps qu’il ne faut en aucun cas l’exclure ».
Ce que nous vivons aujourd’hui, avec un gouvernement belge Arizona, dirigé par un nationaliste flamand, montre la pertinence d’une réflexion portant sur l’après-Belgique.Continuer la lecture
Le blocage bruxellois pourrait déboucher sur un nouveau conflit communautaire aux implications imprévisibles
Heureusement que les archives existent pour rappeler opportunément certains faits.
Durant la seconde moitié du XXe siècle, le parti démocrate-chrétien flamand a joué un rôle majeur au point que l’on a pu parler d’ « Etat-CVP ».
Lorsqu’il s’est agi, après la première réforme de l’Etat de 1970, de donner vie aux nouvelles institutions reconnues par la Constitution – les Communautés française, flamande et germanophone ; les Régions wallonne, flamande et bruxelloise -, il est apparu que le CVP n’avait en fait de réel intérêt que pour la Communauté flamande, qui permettait d’atteindre l’un des objectifs prioritaires du Mouvement flamand, à savoir l’autonomie culturelle. Celle-ci se concrétisa donc très rapidement, tandis que tout fut mis en œuvre pour retarder la naissance des Régions. En fait, le CVP n’avait aucune intention de faire de Bruxelles, où la population flamande était très largement minoritaire, une troisième Région à part entière.
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L’évolution de la situation vient à point nommé pour que la Flandre remette en question le statut bruxellois de « 3ème Région à part entière »
Si vous interrogez un Flamand à propos de Bruxelles, il y a de fortes chances pour qu’il vous rappelle que la ville est «historiquement flamande.
Dans son essai « La Belgique au défi », paru en 1962, François Perin écrit :
A l’époque de la révolution de 1830, il y avait 138.000 habitants. D’après le recensement de 1842, plus de 60% de la population s’exprimait en dialecte flamand. Mais la langue de la noblesse, de la bourgeoisie et des cadres administratifs était le français. (…)Continuer la lecture
Quand Paul Magnette rappelle la grande grève de l’hiver 1960-1961
Dans son message du 1er mai, Paul Magnette, le président du PS, a fait allusion à la grève générale de l’hiver 1960-1961, déclenchée par les mesures sociales du gouvernement Gaston Eyskens III (catholique-libéral).
Déposé à la Chambre le 4 novembre 1960, le projet dit « de loi unique » visait – c’est le seul motif invoqué – à faire face aux dépenses provoquées par les événements africains. En fait, la crise financière était surtout due à dix ans d’imprévoyance et de stagnation.
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Ter attentie van onze Vlaamse lezers
In 1832 deed de befaamde Franse diplomaat Talleyrand de volgende vaststelling : De Belgen? Een natie is het niet, en nog geen tweehonderd protocollen zullen er ooit een natie van maken. Dit België zal nooit een land zijn. Het kan niet lukken.Continuer la lecture
Jules Gheude, chroniqueur
On trouvera ici les liens permettant de retrouver les chroniques de Jules Gheude, publiées sur les sites du « Vif » et de « Knack »Continuer la lecture
Martin Bosma, le président de la Seconde Chambre aux Pays-Bas, aurait parlé de la division de la Belgique avec l’ambassadeur de France
La Flandre aux Pays-Bas, la Wallonie à la France…Continuer la lecture
Quand Bart De Wever prend les choses en main au niveau de la réforme de l’Etat
L’opinion de Jules Gheude sur le site de « La Libre »Continuer la lecture
La Wallonie et Bruxelles piégées financièrement par l’Arizona
Inutile de rappeler ici le gouffre budgétaire abyssal dans lequel les Régions wallonne et bruxelloise sont plongées. En ce qui concerne cette dernière, la situation est d’autant plus critique qu’elle n’est toujours pas parvenue, depuis les élections du 9 juin dernier, à se doter d’un exécutif.
Et ceci est sans compter avec l’impact négatif que certaines mesures de la coalition fédérale Arizona ne manqueront pas d’avoir sur les finances wallonnes et bruxelloises.
Selon le ministre-président wallon, Adrien Dolimont, cet impact sera de 270 millions par an, engendré principalement par la baisse de l’impôt des personnes physiques et la limitation du chômage dans le temps.Continuer la lecture
L’annexion du Québec à la France
Un peuple insoumis depuis plus de 260 ans face à une domination anglo-saxonne a-t-il acquis le droit légitime de se questionner sur son appartenance à une autre nation que celle à laquelle il a été annexé sans son consentement.
La proposition d’annexion du Canada aux États-Unis par le président américain légitimement élu, Donald Trump, présente l’avantage de soulever des débats et des questionnements qui auraient pu se produire bien avant l’apparition d’un élément déclencheur comme la tentative d’asphyxie économique pour annexer le Canada et, par le fait même, le Québec aux États-Unis et en faire un État américain.Continuer la lecture