Il revient en politique générale, du moins c’est son ambition, en relançant un nouveau parti. « Le nom est choisi, le programme est avancé », nous présenterons cela après le congé de Pâques. L’idée : « Les francophones glissent dans la dépendance intellectuelle, politique, économique par rapport à la Flandre, réagissons. » Continuer la lecture

Inutile de rappeler ici le gouffre budgétaire abyssal dans lequel les Régions wallonne et bruxelloise sont plongées. En ce qui concerne cette dernière, la situation est d’autant plus critique qu’elle n’est toujours pas parvenue, depuis les élections du 9 juin dernier, à se doter d’un exécutif.

Et ceci est sans compter avec l’impact négatif que certaines mesures de la coalition fédérale Arizona ne manqueront pas d’avoir sur les finances wallonnes et bruxelloises.

Selon le ministre-président wallon, Adrien Dolimont, cet impact sera de 270 millions par an, engendré principalement par la baisse de l’impôt des personnes physiques et la limitation du chômage dans le temps.Continuer la lecture

En Wallonie, la déclaration de politique régionale (DPR) prévoyait la réduction du nombre de ministres et donc la diminution du nombre de membres de cabinet. Ce qui a été très clairement fait. Sous la précédente législature, il y avait 412,4 équivalents temps plein en Région wallonne, et 217,8 en Fédération Wallonie-Bruxelles, soit un total de 630,2 membres équivalents temps plein. Il n’y en a plus que 491,68 dans la coalition azur. Logique, vu la diminution du nombre de ministres de treize à dix, étant donné que certains ministres portent une double casquette (il est donc beaucoup plus compliqué de faire la distinction entre Région wallonne et Fédération pour la même raison). Certains ministres, occupant le même bâtiment, ont même mutualisé les ressources. C’est le cas des cabinets de la ministre de l’Agriculture Anne-Catherine Dalcq (MR) et de l’Energie, Cécile Neven (MR), qui partagent trois équivalents temps plein.Continuer la lecture

Un peuple insoumis depuis plus de 260 ans face à une domination anglo-saxonne a-t-il acquis le droit légitime de se questionner sur son appartenance à une autre nation que celle à laquelle il a été annexé sans son consentement.

La proposition d’annexion du Canada aux États-Unis par le président américain légitimement élu, Donald Trump, présente l’avantage de soulever des débats et des questionnements qui auraient pu se produire bien avant l’apparition d’un élément déclencheur comme la tentative d’asphyxie économique pour annexer le Canada et, par le fait même, le Québec aux États-Unis et en faire un État américain.Continuer la lecture

Bart De Wever pousse le PS à abandonner son veto contre la N-VA à Bruxelles. « La Région bruxelloise, c’est une confédération de fait. C’est ainsi, car comme le prévoit la loi spéciale relative aux institutions bruxelloises, chaque collège linguistique forme sa majorité de son côté, puis ces deux majorités forment ensemble le gouvernement bruxellois », a déclaré ce mercredi le Premier ministre à la Chambre.Continuer la lecture

Il y a beaucoup à dire concernant Donald Trump, et les livres d’histoire lui feront une place pour le meilleur ou pour le pire, l’avenir nous le dira. Ses frasques concernant ses velléités irrédentistes ont inondé les journaux depuis son retour au pouvoir.

Sa volonté d’étendre le territoire américain concerne notamment le Groënland. Il s’agit de la plus grande île du monde. Elle est positionnée géographiquement en Amérique ; mais constitue politiquement, historiquement, et culturellement une entité européenne. Pays constitutif du Danemark, sa puissance tutélaire qui assure encore sa défense et sa diplomatie, le Groënland jouit d’une large autonomie. Il ne fait techniquement pas partie de l’Union européenne (plus depuis les années 80), à la suite de plusieurs votes tenus par référendum.Continuer la lecture

Dans son livre « Rexit », Vincent Stuer mentionne un rapport rédigé durant l’été 1942 par des proches du roi. Léopold III entendait proposer à Hitler la création d’une Belgique réduite dont il serait resté le souverain. 

Le dramaturge et homme politique libéral flamand Vincent Stuer a publié chez Borgerhoo & Lamberigts Rexit. Léopold III en het tragische misverstand, ouvrage qui s’est accompagné d’une pièce éponyme jouée l’an dernier au KVS.Continuer la lecture

Jules Gheude a rédigé cet article à l’intention du public français.

Le gouvernement belge sera finalement dirigé par… Bart De Wever, figure charismatique du nationalisme flamand.

L’événement relève du surréalisme, mais n’oublions pas que nous sommes au pays de Magritte…

Bart De Wever, passionné par l’histoire de Rome, est incontestablement un fin stratège, à l’instar de son modèle, Jules César
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On trouvera ici l’interview accordée par Pierre-Yves Dermagne, chef de groupe PS à la Chambre, au journal « Le Soir », ce 15 février 2025. Entretien réalisé par David Coppi et Alexandre Noppe.

Chef de groupe PS à la Chambre, après avoir été ministre Vivaldi, Pierre-Yves Dermagne y va : Bart De Wever s’inscrit dans « un temps long, il est historien », mais il est au Seize « pour détruire l’Etat Belgique », l’accord de gouvernement « en témoigne », MR et Engagés sont « complices ». Le socialiste accuse et s’explique.Continuer la lecture

Les services du ministre-président wallon, Adrien Dolimont, ont profité du week-end pour affiner leurs études des tableaux budgétaires de l’Arizona et fournir des précisions aux parlementaires wallons ce lundi en commission.

L’impact des mesures du fédéral sur la Wallonie que Dolimont avait chiffré ce vendredi à 260 millions a quelque peu été revu à la hausse. C’est désormais 270 millions par an que le gouvernement wallon devra trouver pour compenser les réformes fédérales (principalement la diminution de l’impôt des personnes physiques).Continuer la lecture

Le programme de l’Arizona connaît des zones d’ombre et des inconnues mais, sur le fond, c’est une évidence : l’Arizona est une fusée à deux étages. L’Arizona 1, lancé pour quatre ans (normalement) est la phase de la remise en ordre qui prépare une phase 2 : la redéfinition complète de la Belgique par une grande réforme de l’Etat. Comme si ce gouvernement De Wever n’était que le tremplin pour atteindre le véritable objectif.Continuer la lecture