« Le Flamand ne recule jamais. Il a la douce obstination têtue du fanatisme », observait Jules Destrée dans sa fameuse « Lettre au Roi » de 1912.

Au fil des décennies, la justesse de ce constat s’est largement vérifiée.

Le rouleau compresseur flamand avance lentement mais inexorablement pour faire de la Flandre un Etat-Nation souverain : avec la fixation de la frontière linguistique, le territoire a été délimité. L’autonomie culturelle est ensuite devenue une réalité et la scission de l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde a bétonné l’homogénéité linguistique.Continuer la lecture