Nombre de plans de relance ont été échafaudés pour la Wallonie depuis 2005. Au cours de ces vingt années, à l’exception du libéral Willy Borsus (un peu plus de deux ans), le poste de ministre-président a été confié au PS.

Bien qu’il s’agisse toujours de gouvernements de coalition, il faudrait toutefois être de mauvaise foi pour prétendre que la gestion des affaires wallonnes n’a pas été marquée du sceau de la gauche. Et, manifestement, cette gestion ne s’est pas avérée concluante. La Région est, en effet, confrontée aujourd’hui à une dette de 37,5 milliards d’euros, un montant qui représente deux fois ses recettes annuelles. L’écart avec la Flandre est ici considérable.Continuer la lecture