Le deuxième roman de Jules Gheude, « Le Suicidé de Porquerolles » vient de paraître aux Presses du Midi à Toulon

(https://lespressesdumidi.com/roman/1196-le-suicide-de-porquerolles-de-jules-gheude-9782812714917.html).

En voici le synopsis :

Professeur belge de droit international, Jérôme Lahousse a choisi de passer sa retraite à Hyères (Var), anticipant ainsi un scénario qu’il juge inéluctable : la Flandre finira par s’ériger en Etat et seule une intégration à la France permettra de garantir l’avenir de la Wallonie.

La découverte, chez un bouquiniste, de « Mon Suicide » du Suisse Henri Roorda, l’interpelle. A l’instar d’Albert Camus, il a en effet toujours considéré le suicide comme « le seul problème philosophique vraiment sérieux ». Il est y d’autant plus attentif qu’il souffre d’un glaucome sévère pouvant le mener à la cécité.

Le livre de Roorda va lui permettre de faire la connaissance d’Isabelle Duval, une femme de trente-cinq ans, dont le mari, diplomate français honoraire, s’est récemment suicidé dans son mas de l’île de Porquerolles. Ce sera le début d’une passion intense.

À Hyères, Lahousse occupe un appartement dans l’immeuble où Lamartine séjourna en 1840. Mais le romantisme est loin d’être un long fleuve tranquille.

Qui est réellement Isabelle Duval ? Qu’est-ce qui l’a poussée à épouser un homme qui aurait pu être son père ? Et pourquoi celui-ci a-t-il mis fin à ses jours ?

Le hasard veut que Georges Simenon ait résidé quelque temps à Porquerolles. Comme le commissaire Maigret, Lahousse est mu par l’instinct. Il flaire qu’Isabelle recèle un secret.

Charles Duval a terminé sa carrière diplomatique en tant qu’ambassadeur de France à Berne. Lahousse a l’intuition que c’est en Suisse qu’il découvrira la vérité.

Lors d’un bref séjour à Genève, il amène ainsi Isabelle à se confier entièrement et les révélations qu’il obtient lui font l’effet d’un coup de massue. Comme Simenon, il s’efforcera de « comprendre et ne pas juger ».

Grâce à un député varois qu’Isabelle lui a fait connaître, Lahousse est invité à donner une conférence à l’Assemblée nationale à Paris, sur la manière dont il conçoit la fin de la Belgique et l’intégration de la Wallonie à la France.

De retour à son hôtel, un drame l’attend. Et il n’est pas au bout de ses surprises.