France3 Régions – Vincent Ballester, 26 février 2025
Il y a beaucoup à dire concernant Donald Trump, et les livres d’histoire lui feront une place pour le meilleur ou pour le pire, l’avenir nous le dira. Ses frasques concernant ses velléités irrédentistes ont inondé les journaux depuis son retour au pouvoir.
Sa volonté d’étendre le territoire américain concerne notamment le Groënland. Il s’agit de la plus grande île du monde. Elle est positionnée géographiquement en Amérique ; mais constitue politiquement, historiquement, et culturellement une entité européenne. Pays constitutif du Danemark, sa puissance tutélaire qui assure encore sa défense et sa diplomatie, le Groënland jouit d’une large autonomie. Il ne fait techniquement pas partie de l’Union européenne (plus depuis les années 80), à la suite de plusieurs votes tenus par référendum.
Mais dans l’histoire récente, Trump n’est pas le premier président des États-Unis à vouloir redessiner la carte du monde, a fortiori de l’Europe de l’Est ou de l’Ouest. Et l’un de ces projets a particulièrement marqué les esprits, bien qu’il ait eu très peu de chance de se concrétiser. Il s’agit de l’État de Wallonie :