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 » FAITS ÉCONOMIQUES ET PROSPECTIVES « 

La Constitution française (article 72) pourrait offrir un statut particulier à la Wallonie: une union-intégration. Ce cadre institutionnel permettrait de combiner le maintien de l’autonomie de la Région wallonne et la conservation de l’essentiel du droit belge avec la solidarité nationale financière et sociale française, garante du maintien des systèmes sociaux et des services publics. Et cela tout en assurant la protection politique internationale d’un État fort, avec un soutien politique complet dans la phase de partition de l’État belge.

Les responsables wallons devraient, bien entendu, satisfaire à une exigence légitime de rigueur.

Le présent cahier présente les faits économiques sous l’angle de cette perspective.

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«Du partage de la dette belge et de la fixation des frontières»

Dans la préface qu’il a rédigée pour le livre de Jules Gheude «L’incurable mal belge sous le scalpel de François Perin» (éd. Mols, 2007), Xavier Mabille, président du Crisp précise: Au cas où s’accomplirait l’hypothèse de la scission de l’État (…), il m’apparaît clairement que le problème ne pourrait qu’acquérir alors une dimension européenne et internationale qui lui fait défaut jusqu’à cette date. (…)

C’est un tout autre contentieux qui s’ouvrirait alors, sur des enjeux d’une autre nature et d’une autre dimension que celui des «débats communautaires».

Les enjeux de succession juridique d’États se poseraient au premier rang, englobant les répartitions de dettes et créances sans s’y limiter.

Les frontières constitueraient un autre enjeu.

Tel est le sujet que le présent Cahier aborde.

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« De la non-viabilité d’un État Wallonie-Bruxelles »

« Vers un meilleur fonctionnement de la démocratie »

« Bonnes et moins bonnes nouvelles de Wallonie »

Dans le cas d’une sécession de la Flandre, d’aucuns évoquent le maintien d’une Belgique en réduction, composée de la Wallonie et de Bruxelles. Le premier chapitre de ce Cahier démontre la non-viabilité de cette formule.

Intégrée à la France via un statut particulier, la Wallonie – nous l’avons vu dans le Cahier n °1 – pourrait conserver ses organes d’auto-administration actuels, c’est-à-dire les mêmes pouvoirs législatif (Parlement wallon) et exécutif (Gouvernement wallon).

Toutefois, certaines modifications devraient être envisagées, de façon à garantir un meilleur fonctionnement de la démocratie. C’est notamment le cas du mode de scrutin. Tel est le sujet abordé au second chapitre.

Enfin, dans un chapitre intitulé « Bonnes et moins bonnes nouvelles de Wallonie », nous avons jugé utile de suivre l’évolution récente de la Région.

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De la « natievorming »
Le démantèlement de la Belgique n’aurait rien d’apocalyptique
La réalité des chiffres
Ce que la Wallonie apporterait à la France
Bonnes et moins bonnes nouvelles de Wallonie

Les élections du 13 juin 2010 ont sensiblement renforcé la poussée nationaliste qui avait marqué celles du 10 juin 2007. Rien ni personne ne pourra empêcher la Nation flamande de prendre son envol.

Le démantèlement inéluctable de l’État belge n’aura cependant rien
d’apocalyptique pour la population. Un statut particulier d’intégration à la France sera susceptible de garantir aux Wallons (mais aussi aux
Bruxellois, s’ils le souhaitent) un avenir serein, où ils retrouveront confiance en soi et fierté.

Les chiffres démontrent que c’est la seule option réaliste. Et les Français sont disposés à nous tendre la main. Ce que nous avons à leur offrir est loin d’être négligeable.

Qu’en est-il exactement du redressement économique de la Wallonie ?

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Un sondage éclairant
Le coût de la scission
En cas de scission : Qui seront les interlocuteurs ?
Quelles seront les méthodes de négociation ?
« Bonnes et moins bonnes nouvelles de Wallonie »

Un sondage présenté par « Le Soir », le 25 septembre, ainsi q’une mise en garde du ministre du Budget de la Communauté française, André Antoine, démontre la pertinence des analyses faites par le Gewif : un État wallon indépendant et un État Wallonie-Bruxelles constituent des scénarios irréalistes et non-viables.

La scission de la Belgique apparaissant de plus en plus comme inéluctable, le présent Cahier apporte une réponse aux deux questions suivantes :
– Qui seront, le moment venu, les interlocuteurs ?
– Quelles seront les méthodes de négociation ?

Survol également des « bonnes et moins bonnes nouvelles de Wallonie » pour le mois de septembre 2010.

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La problématique de l’enseignement
Bonnes et moins bonnes nouvelles de Wallonie

S’il ne relève pas directement des compétences de la Région wallonne, l’enseignement n’en constitue pas moins, avec la recherche et la formation, l’un des axes fondamentaux du redressement wallon.

Notre enseignement est sans conteste l’un des mieux financés au monde. Mais ses résultats ne sont pas à la hauteur.

Le présent Cahier aborde la problématique sans tabous.

Survol également des bonnes et moins bonnes nouvelles de Wallonie au cours des mois d’octobre et novembre 2010.

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La France, telle qu’elle se présente aujourd’hui, voudra-t-elle de de la Wallonie et de Bruxelles ?
Il s’appelle Louis. Wallon, il est radicalement opposé à l’option réunioniste. Il nous explique pourquoi et nous lui répondons.
Bonnes et moins bonnes nouvelles de Wallonie

Il nous a paru utile de passer en revue les principaux arguments invoqués par certains pour exprimer leur scepticisme quant à la disposition des dirigeants français à ce que la République française accueille la Wallonie et Bruxelles en cas de démantèlement du Royaume de Belgique.

Nous verrons que les obstacles que soulèvent ces remarques critiques n’ont finalement qu’une portée secondaire et ne sont pas de nature à empêcher l’intégration de nos deux Régions à la France, si les Wallons et les Bruxellois en émettaient clairement le désir.

Nous avons également suivi l’évolution de la Région wallonne au cours des mois de décembre 2010 et janvier 2011.

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Le sort de la Wallonie et de Bruxelles au sein d’une Belgique « continuée »
Bonnes et moins nouvelles de Wallonie (janvier-février 2011)

Quelles seraient, pour la Wallonie et pour Bruxelles, les répercussions si elles devaient évoluer demain au sein d’une Belgique « continuée », soit sous la forme d’une confédération où les cinq résolutions flamandes seraient progressivement appliquées, soit suite à la proclamation unilatérale par le Parlement flamand d’une Flandre « État fédéré de la Belgique fédérale » qui, en plus de ses compétences actuelles, assumerait l’ensemble des compétences régaliennes ?

Telle est la question à laquelle le présent Cahier tente de répondre.

Survol également de l’évolution de la situation économique et sociale de la Wallonie en janvier et février 2011.

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Du fonctionnement de la Justice dans une Wallonie intégrée à la France

Le scénario d’une intégration de la Wallonie à la France amène tout naturellement à se poser un certain nombre de questions en ce qui concerne le fonctionnement de la Justice.

Le présent Cahier les aborde sans avoir la prétention de traiter l’ensemble d’un domaine particulièrement vaste et complexe.

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WALLONIE 2011

Le 10 octobre dernier, le formateur Elio Di Rupo a présenté officiellement l’accord qui doit permettre de réformer l’État fédéral belge en profondeur.
Le Gewif a jugé le moment opportun pour dresser un état des lieux de la Wallonie.

La Région est-elle vraiment en train de se redresser ? Est-elle en mesure d’assumer de nouvelles compétences ? Ne sera-t-elle pas défavorisée par la nouvelle loi de financement ?

Autant de questions auxquelles le présent Cahier tente de répondre.

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Syndicats, mutuelles et organisations patronales en France et en Belgique

Comme hier la France, la Belgique est aujourd’hui confrontée à la mobilisation syndicale à propos de la réforme des retraites.

Par ailleurs, « Le Soir » du 15 février 2012 révèle que la Mutualité socialiste Solidaris s’est associée avec la première mutuelle de santé française, la Mutuelle générale de l’Education nationale (MGEN). Les partenaires comptent implanter une mutuelle dans un pays d’Europe centrale ou d’Europe du sud. Leurs affiliés bénéficieront de services transfrontaliers.

L’occasion, pour le Gewif, d’analyser les différences/convergences qui caractérisent les organisations syndicalo-mutuellistes des deux pays.

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