Contrairement à ce que les sondages avaient annoncé, la N-VA reste le premier parti politique du pays.

Son président, Bart De Wever, devrait donc logiquement être désigné comme formateur d’un nouveau gouvernement belge.

Mais, contrairement aussi à ce qu’il espérait, il ne pourra envisager de négocier avec le PS, qui vient de perdre en Wallonie son statut hégémon et a fait le choix de l’opposition à tous les niveaux de pouvoir.

Comme il l’avait précisé durant la campagne, Bart De Wever ne fera, à l’échelon flamand, aucune alliance avec le Vlaams Belang. « Je fais toujours ce que j’ai dit », a-t-il récemment rappelé.Continuer la lecture

Il y a un an, Bart De Wever, le président de la N-VA expliquait dans la presse fla mande vouloir mettre rapidement en place un mini-cabinet fédéral avec le PS, au lendemain des élections du 9 juin 2024, afin d’éviter de tomber à nouveau dans une longue période d’affaires courantes.

Démarche pour le moins curieuse, lorsqu’on sait que l’objectif de la N-VA est de mettre fin à la Belgique pour faire émerger « une République flamande indépendante, état-membre d’une Union européenne démocratique » (article 1 des statuts).Continuer la lecture

Jules Gheude Selon le dernier Baromètre du Soir-RTL, le Vlaams Belang, avec 25,1% d’intentions de vote, aurait la main pour mener les négociations en vue de la formation du gouvernement flamand au lendemain des élections régionales du 9 juin 2024. Le président de cette formation d’extrême-droite, Tom Van Grieken, aContinuer la lecture