Dans son discours de Nouvel A, prononcé ce samedi à Malines, Bart De Wever, le président de la N-VA (et formateur fédéral depuis les élections législatives du 9 juin dernier…), a déclaré : « Nous sommes prêts à gouverner ce pays si des avancées communautaires concrètes à réaliser tombent et si le développement ultérieur de l’autonomie de la Flandre n’est pas un tabou ».Continuer la lecture

Le deuxième roman de Jules Gheude, « Le Suicidé de Porquerolles » vient de paraître aux Presses du Midi à Toulon

En voici le synopsis :

Professeur belge de droit international, Jérôme Lahousse a choisi de passer sa retraite à Hyères (Var), anticipant ainsi un scénario qu’il juge inéluctable : la Flandre finira par s’ériger en Etat et seule une intégration à la France permettra de garantir l’avenir de la Wallonie.

La découverte, chez un bouquiniste, de « Mon Suicide » du Suisse Henri Roorda, l’interpelle. A l’instar d’Albert Camus, il a en effet toujours considéré le suicide comme « le seul problème philosophique vraiment sérieux ». Il est y d’autant plus attentif qu’il souffre d’un glaucome sévère pouvant le mener à la cécité.Continuer la lecture

Contrairement à ce que les sondages avaient annoncé, la N-VA reste le premier parti politique du pays.

Son président, Bart De Wever, devrait donc logiquement être désigné comme formateur d’un nouveau gouvernement belge.

Mais, contrairement aussi à ce qu’il espérait, il ne pourra envisager de négocier avec le PS, qui vient de perdre en Wallonie son statut hégémon et a fait le choix de l’opposition à tous les niveaux de pouvoir.

Comme il l’avait précisé durant la campagne, Bart De Wever ne fera, à l’échelon flamand, aucune alliance avec le Vlaams Belang. « Je fais toujours ce que j’ai dit », a-t-il récemment rappelé.Continuer la lecture

Il y a un an, Bart De Wever, le président de la N-VA expliquait dans la presse fla mande vouloir mettre rapidement en place un mini-cabinet fédéral avec le PS, au lendemain des élections du 9 juin 2024, afin d’éviter de tomber à nouveau dans une longue période d’affaires courantes.

Démarche pour le moins curieuse, lorsqu’on sait que l’objectif de la N-VA est de mettre fin à la Belgique pour faire émerger « une République flamande indépendante, état-membre d’une Union européenne démocratique » (article 1 des statuts).Continuer la lecture

Ce que disait François Perin, le 28 avril 1981, peut se réaliser après le 9 juin prochain : Apres d’éventuelles élections (…), le malheureux chef de l’Etat se mettra à courir après un gouvernement introuvable : la Belgique peut disparaître par implosion. Qu’est-ce qui empêcherai les Flamands de proclamer unilatéralement leur indépendance et d’affirmer leur nation? Ils ont créé tous les instruments de leur future légitimité.

Voyons l’article de David Coppi dans « Le Soir » de ce 25 mai 2024 :Continuer la lecture

Ils discutent pouvoir d’achat, immigration, sécurité, transition écologique… Autant de sujets qui, dans un pays normal, ont leur importance.

Sauf que la Belgique n’est à un pays comme les autres dans la mesure où sa viabilité même est en jeu.

En 2010-2011, il fallut 541 jours pour constituer un gouvernement de plein exercice. A l’initiative de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, deux députés effectuèrent alors une mission de trois jours en Belgique pour analyser la situation intérieure. Et ils présentèrent un rapport qualifié d’assez sombre, qui soulignait les clivages profonds auxquels le pays était confronté.Continuer la lecture

Nombre de plans de relance ont été échafaudés pour la Wallonie depuis 2005. Au cours de ces vingt années, à l’exception du libéral Willy Borsus (un peu plus de deux ans), le poste de ministre-président a été confié au PS.

Bien qu’il s’agisse toujours de gouvernements de coalition, il faudrait toutefois être de mauvaise foi pour prétendre que la gestion des affaires wallonnes n’a pas été marquée du sceau de la gauche. Et, manifestement, cette gestion ne s’est pas avérée concluante. La Région est, en effet, confrontée aujourd’hui à une dette de 37,5 milliards d’euros, un montant qui représente deux fois ses recettes annuelles. L’écart avec la Flandre est ici considérable.Continuer la lecture

Pouvoir d’achat, santé, sécurité, environnement… Ces sujets, qui concernent le citoyen de tout Etat, ont été abordés, ce 14 janvier, par les responsables des six partis francophones (PS, MR, PTB, Ecolo, Les Engagés et DéFi) lors du premier débat organisé par RTL en vue des élections législatives et régionales du 9 juin prochain.

Mais un point essentiel a été omis : la Belgique n’est pas un pays comme les autres dans la mesure où il est constamment « travaillé » en interne par les oppositions communautaires. Outre les divergences socio-économiques classiques (gauche-droite) qui divisent traditionnellement la classe politique, la Belgique se voit confrontée en permanence au débat qui concerne son organisation institutionnelle et, partant, son avenir même.Continuer la lecture

Dieu faisait l’inventaire, par ordre alphabétique, des difficultés auxquelles était confrontée Sa Création

Il en était à la lettre B, à la Belgique.

« Ces Belges, décidément, me créent bien du souci, pensa-t-il. Impossible de les faire cohabiter de façon paisible. La configuration unitaire de leur petit Royaume n’a pas été concluante, pas plus que toutes ces réformes institutionnelles qui ont tenté de tenir compte de leurs particularismes. »Continuer la lecture

C’est « Le Soir » qui livre le scoop ce 28 septembre : au terme de discussions menées dans la discrétion, les présidents du PS, du MR et d’Ecolo seraient arrivés à un compromis concernant la refonte des institutions francophones. « Seraient », car certains points doivent encore être affinés avant qu’une résolution puisse être soumise aux parlementaires.Continuer la lecture