Il n’est pas courant d’assister à une conférence de presse où un ministre, assis à côté de son président de parti, annonce sa démission en précisant qu’il n’est plus en adéquation avec la ligne de sa formation politique.

Cette démission était prévisible. En décembre dernier, Jean-Luc Crucke avait, en effet, déclaré qu’il réfléchissait à l’attitude qu’il adopterait, le moment venu, à la suite du désaveu qu’il avait essuyé de la part de Georges-Louis Bouchez, le président du MR, et d’une partie des députés libéraux wallons, à propos de son décret fiscal.

Ce décret avait finalement été adopté, mais l’homme n’avait pas digéré la pilule. Aujourd’hui, il quitte la politique, avec l’espoir de pouvoir être nommé prochainement à la Cour constitutionnelle.

Continuer la lecture