C’est « Le Soir » qui livre le scoop ce 28 septembre : au terme de discussions menées dans la discrétion, les présidents du PS, du MR et d’Ecolo seraient arrivés à un compromis concernant la refonte des institutions francophones. « Seraient », car certains points doivent encore être affinés avant qu’une résolution puisse être soumise aux parlementaires.Continuer la lecture

Le ministre-président de la Communauté française déballe les comptes financiers de l’institution un jour de fête.

Pierre-Yves Jeholet a choisi le jour de fête de la Communauté française pour évoquer la situation financière intenable de son institution. 

La fête de la Communauté française de Belgique s’est déroulée au-dessus du trou abyssal de ses finances. La Communauté française, que l’on appelle aussi Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), veille à la culture, à l’enseignement et au sport des francophones de Belgique. Soit quelque 33,3% de la population du pays.Continuer la lecture

Le président, en visite sur l’île, veut inscrire ses spécificités dans la Constitution. Un moment historique, veut-il croire. C’est la conséquence d’un cycle de discussions entamé après les émeutes qui avaient suivi la mort d’Yvan Colonna. Continuer la lecture

Pour tout vous dire, on ne comprend toujours pas pourquoi le ministre-président wallon Elio Di Rupo s’échine à répéter, d’année en année, que sa Région est sur la voie du retour à l’équilibre. Ces jours-ci, il martèle encore que l’équilibre sera atteint au budget 2024 qui se négocie entre PS, MR et Ecolo.

Les trois partenaires s’engageaient à cette trajectoire salvatrice dans la déclaration de politique régionale de 2019. Un engagement tenu, c’est toujours bon à prendre à quelques mois des élections…Continuer la lecture

«Réparer la gouvernance afin de diminuer cette emprise immorale et injuste d’un présent égoïste sur les prochaines générations. (..) Il s’agit de rendre l’espoir aux jeunes générations, et aux jeunes qui veulent se lancer en politique, auxquels je ne parviens pas à me résoudre à abandonner une planète brûlée et des caisses vides pour affronter l’avenir. Il n’est pas tolérable que nous nous contentions de dire aux plus jeunes que, en raison de deux cents années de monde industriel, ils hériteront d’une planète avec deux degrés de plus, d’un climat déréglé, des matières premières qui vont se raréfier, et des dettes publiques impayables qui les amèneront à travailler jusqu’à 70 ans, voire davantage ».Continuer la lecture

Le président du PS, Paul Magnette, le dit très clairement dans la dernière interview accordée à « L’Avenir » : « Le PS refusera toujours le confédéralisme ».

Il est vrai que le PS avait aussi juré qu’il ne laisserait jamais tomber José Happart comme bourgmestre des Fourons et que l’arrondissement électoral de Bruxelles, Hal, Vilvorde ne serait jamais scindé. On sait comment les choses se sont finalement passées…

Au départ, c’est le leitmotiv bien connu : « Je ne suis demandeur de rien ». Au final, c’est le même refrain : « Ok, j’accepte en contrepartie d’espèces sonnantes et trébuchantes ».Continuer la lecture

On peut d’ores et déjà admettre que le PS et Ecolo n’auront aucune envie de remettre le couvert avec le MR au lendemain des élections du 9 juin 2024.

Depuis la mise en place de la Vivaldi, Georges-Louis Bouchez, le président des libéraux/réformateurs francophones, n’a cessé d’incarner le mouton noir aux yeux de ses homologues francophones. Dernier épisode en date : l’échec de la réforme fiscale, dû essentiellement à l’intransigeance du président du MR.

Le mandat de ce dernier expire cette année, mais tout porte à croire qu’il sera exceptionnellement prolongé en raison de la proximité des élections.Continuer la lecture

Jean-Marc Nollet, le co-président d’Ecolo, plaide pour une reprise des négociations sur la réforme fiscale, afin d’en concrétiser au moins une partie.

Mais Vincent Van Peteghem, le ministre des Finances » (CD&V) se montre lucide : « A neuf mois des élections, je ne pense pas que cela soit possible. »

Si le ministre peut se targuer d’avoir réussi son opération du bon d’Etat à un an, qui aura permis de récolter plus de 20 milliards d’euros, il ne peut toutefois que constater la descente aux enfers de son parti, crédité aujourd’hui de 10,7% d’intentions de vote.

D’aucuns avaient cependant bien prévenu en 2019 : si le CD&V lâche la N-VA, il va se suicider politiquement.Continuer la lecture

L’essayiste politique belge Jules Gheude, fervent militant du rattachisme, s’est exprimé dans une large tribune publiée sur le site français Marianne.

Jules Gheude n’en est pas à son coup d’essai et s’était déjà fendu d’une tribune tout aussi militante en mai 2022 dans les colonnes du Monde. En 2010, il avait publié un ouvrage intitulé “Le petit guide pour l’après-Belgique” dans lequel il analysait les différents aspects d’une intégration, inévitable selon lui, de la Wallonie à la France. Le timing n’est sans doute pas anodin, au lendemain du long entretien accordé par Bart De Wever à la chaîne d’information LN24. Le président de la N-VA plaidait à nouveau pour le confédéralisme et décrivait un pays définitivement divisé en “deux sociétés séparées” qui, de surcroît, “vont dans des directions opposées”. En effet, la Flandre vote à droite (N-VA), voire à l’extrême droite (Vlaams Belang) pendant que la Wallonie s’ancre à gauche (PS) et à l’extrême gauche (PTB). Deux régions, deux langues, deux cultures, deux idéologies, deux peuples qui s’éloignent et se désintéressent progressivement l’un de l’autre. Vers un divorce inéluctable?Continuer la lecture

Dans une tribune, Jules Gheude, essayiste politique belge, militant du rattachisme, courant qui plaide pour l’intégration de la Wallonie belge à la France, explique comment cette région pourrait être rattachée à notre pays.

Souvenez-vous, Français, qu’en 2010-2011, la Belgique a connu sa plus longue crise politique : 541 jours sans gouvernement de plein exercice. Le contexte était d’une telle gravité que la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française a chargé deux de ses membres d’une mission d’information sur le sujet. Le rapport des intéressés fait clairement apparaître que la division du pays en deux groupes linguistiques de plus en plus cohérents et dissemblables rend sa survie de plus en plus improbable.Continuer la lecture