Bien déterminé à imposer les vues du MR en matière de wokisme, de migration, d’islam radical à l’école ou de transition de genre chez les mineurs, le président Georges-Louis Bouchez part en « guerre culturelle ». Son arme principale : le Centre d’Etudes Jean Gol, dirigé par Corentin de Salle.Continuer la lecture

En 1984, le journaliste Claude de Groulart fait paraître « De Gaulle : ‘Vous avez dit Belgique?’ » aux Editions Pierre-Marcel Favre. Il y est question, notamment, d’un entretien que le professeur Robert Liénard de l’Université de Louvain eut avec le président Charles de Gaulle. Ce que dit ce dernier au sujet de la Wallonie est édifiant :Continuer la lecture

La crise que connaît aujourd’hui la Belgique n’est pas de nature politique, mais existentielle. C’est, en effet, la viabilité même du Royaume qui est en jeu.

Un Royaume que la Grande-Bretagne imposa en 1830 pour se prémunir contre la France et auquel Talleyrand, ambassadeur de France à Londres, ne croyait aucunement : « Deux cents protocoles n’en feront jamais une nation ; cette Belgique ne sera jamais un pays. »

Dès le départ, en fait, le ver était dans le fruit.Continuer la lecture

Près de sept mois après les élections législatives et régionales du 9 juin dernier, la Belgique est toujours dans l’attente d’un nouveau gouvernement et la Région bruxelloise connaît un blocage total.

Au niveau fédéral, Bart De Wever, le leader des nationalistes flamands, désigné formateur par le Roi, peine à mettre sur pied la coalition Arizona. Il en est à son quatorzième rapport au Roi.Continuer la lecture

Je suis non croyant, mais je connais les valeurs qu’est censée véhiculer la confession chrétienne, parmi lesquelles l’amour du prochain et la paix entre les hommes.

Le CD&V est le dernier parti politique belge à se revendiquer ouvertement de cette confession.Continuer la lecture

On trouvera ici le lien permettant d’accéder à l’opinion de Jules Gheude sur le site de « La Libre » : https://www.lalibre.be/debats/opinions/2024/12/04/et-si-bruxelles-valsait-comme-vienne-SQP3ZFH24RHHPIB4675TD67EVQContinuer la lecture

Peut-on imaginer des négociations avec la N-VA sans que, à un moment donné, le communautaire soit abordé ?

Relisons ce passage du dernier programme électoral des nationalistes flamands : « Le confédéralisme  est l’objectif premier et essentiel de notre action politique aujourd’hui. Nous refuserons toute refédéralisation des pouvoirs. Nous ne voulons pas non plus d’une nouvelle réforme incomplète de l’Etat, comme les six précédentes, dans lesquelles les Flamands n’ont reçu que des bribes de pouvoir en échange d’un gros paquet d’argent pour la Wallonie et Bruxelles. »Continuer la lecture

Voilà plus de cinq mois que le leader des nationalistes flamands, Bart De Wever, a été désigné par le Roi pour tenter de former une nouvelle coalition fédérale.

Etant donné la volonté de tenir le Vlaams Belang à l’écart des négociations et le choix du PS et de l’Open VLD de rester dans l’opposition, seule une configuration à cinq – MR, Les Engagés, N-VA, CD&V et Vooruit – apparaît possible. La fameuse Arizona.Continuer la lecture

On se demande ce que, d’entretien en entretien depuis cinq mois, le roi Philippe et le formateur Bart De Wever peuvent bien se dire. Car, jusqu’ici, les négociateurs de l’Arizona ne se sont entendus sur rien de précis, se contentant de réfléchir à la méthodologie à employer. En fait, personne n’avait envie de s’aventurer avant les élections communales du 13 octobre.

Celles-ci ont consacré, une fois encore, le triomphe de Bart De Wever à Anvers. On connaît l’intérêt du leader de la N-VA pour l’histoire romaine. Rien d’étonnant, dès lors, à ce qu’il ait tenu à apparaître, dimanche soir, précédé de son fils portant fièrement l’étendard des légions : l’aigle doré aux ailes déployées, avec l’inscription SPQR. Et de déclarer : « Rome a gagné contre Moscou ». Référence à la menace que le PTB communiste représentant pour la métropole anversoise.Continuer la lecture