Un « pas considérable » vers l’autonomie de la Corse

Le gouvernement et des élus sont parvenus, dans la nuit de lundi à mardi, à un projet d’« écriture constitutionnelle »

C’est une feuille A4 qui a pour projet de reconnaître l’autonomie de la Corse au sein de la République, après deux années d’âpres discussions entre le gouvernement et l’île. Le dîner de travail qui s’est tenu place Beauvau, lundi 11 mars, entre les élus corses et le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a accouché d’un texte qui est le plus audacieux depuis la première loi de décentralisation, votée en 1982.

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Nombre de plans de relance ont été échafaudés pour la Wallonie depuis 2005. Au cours de ces vingt années, à l’exception du libéral Willy Borsus (un peu plus de deux ans), le poste de ministre-président a été confié au PS.

Bien qu’il s’agisse toujours de gouvernements de coalition, il faudrait toutefois être de mauvaise foi pour prétendre que la gestion des affaires wallonnes n’a pas été marquée du sceau de la gauche. Et, manifestement, cette gestion ne s’est pas avérée concluante. La Région est, en effet, confrontée aujourd’hui à une dette de 37,5 milliards d’euros, un montant qui représente deux fois ses recettes annuelles. L’écart avec la Flandre est ici considérable.Continuer la lecture

Pouvoir d’achat, santé, sécurité, environnement… Ces sujets, qui concernent le citoyen de tout Etat, ont été abordés, ce 14 janvier, par les responsables des six partis francophones (PS, MR, PTB, Ecolo, Les Engagés et DéFi) lors du premier débat organisé par RTL en vue des élections législatives et régionales du 9 juin prochain.

Mais un point essentiel a été omis : la Belgique n’est pas un pays comme les autres dans la mesure où il est constamment « travaillé » en interne par les oppositions communautaires. Outre les divergences socio-économiques classiques (gauche-droite) qui divisent traditionnellement la classe politique, la Belgique se voit confrontée en permanence au débat qui concerne son organisation institutionnelle et, partant, son avenir même.Continuer la lecture

Dans une interview donnée à Radio 1 ce samedi, le président de la N-VA a évoqué les élections qui auront lieu au mois de juin prochain. Il est notamment revenu sur l’accord qu’il avait passé avec le PS dans la foulée des précédentes élections fédérales et annoncé qu’il ne se ferait pas avoir une seconde fois, les socialistes étant montés sans la N-VA au gouvernement.Continuer la lecture

La « Vivaldi » ressemble davantage à un souk qu’à un gouvernement. Le gouverneur de la Banque Nationale se voit ainsi contraint d’assurer son propre intérim en raison d’un marchandage entre partenaires de la coalition quant à certains postes-clés à pourvoir dans la Fonction publique. Cela, alors que la Belgique entame la présidence du Conseil de l’Union européenne. Et ce n’est certes pas l’approche des élections législatives, régionales et européennes qui va permettre de mettre de l’huile dans les rouages…Continuer la lecture

Jules Gheude Selon le dernier Baromètre du Soir-RTL, le Vlaams Belang, avec 25,1% d’intentions de vote, aurait la main pour mener les négociations en vue de la formation du gouvernement flamand au lendemain des élections régionales du 9 juin 2024. Le président de cette formation d’extrême-droite, Tom Van Grieken, aContinuer la lecture

e 12 décembre 2022, Jean-Claude Marcourt, président du Parlement wallon, remettait sa démission, de même que les membres du Bureau, dans le cadre de l’affaire qui touchait le greffier, Frédéric Janssens.

Un an plus tard, âgé de 67 ans, il nous informe de sa décision de ne pas se présenter aux élections du 9 juin 2024. Ce qui ne l’empêche toutefois pas d’accepter d’entrer au conseil d’administration de Resa, le gestionnaire de réseau de gaz et d’électricité liégeois.Continuer la lecture

Premier parti de Flandre dans les sondages, le Vlaams Belang a réclamé dimanche qu’après les élections de juin, un gouvernement flamand soit constitué avant même d’ouvrir les négociations pour la formation d’un gouvernement fédéral, une marche à suivre qui n’a toutefois jamais été utilisée par les autres partis flamands. Continuer la lecture

Une réforme de l’État, c’est souvent « de l’argent contre des compétences ». Mais maintenant, l’argent a disparu. Que faire ?

Le moteur des réformes de l’État belge réside souvent dans le fait que les comptes de l’une ou l’autre entité fédérée (francophone) sont fortement dans le rouge. On négocie alors « de l’argent contre des compétences » ou on imagine un autre tour de magie pour refinancer. Certains budgets virent aujourd’hui au rouge foncé, mais y a-t-il encore de l’argent pour un refinancement ?
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Les défenseurs de la démocratie pourfendent l’extrême droite au motif qu’elle représente un danger majeur pour cette démocratie. Si tel est le cas, pourquoi lui permet-on alors de participer aux élections ? La réponse est simple : parce que la démocratie ne peut se concevoir sans la liberté d’expression. Mais n’est-il pas irrationnel, dans ce cas, de ceindre ensuite les élus de cette extrême droite d’un cordon dit sanitaire ? De les tenir à l’écart, tels des pestiférés, de la gestion des affaires ? Surtout, s’ils ont très largement gagné les élections.Continuer la lecture