Le prochain président français aura peut-être à s’occuper de la Wallonie…
On ne sait jamais de quoi demain sera fait.
Qui, au début des années 80, aurait pu imaginer l’effondrement de l’URSS, la réunification allemande, la fin de la Tchécoslovaquie et de la Yougoslavie, le Brexit ?
Depuis 2010, la Belgique a vécu deux crises politiques majeures, qui ont rendu la formation d’un gouvernement fédéral extrêmement difficile. Le fossé entre la Flandre et la Wallonie n’a cessé de se creuser et tout indique que la mise sur pied d’une 7ème réforme de l’Etat, programmée pour 2024, relèvera de la quadrature du cercle, tant les positions du Nord et du Sud sont opposées.
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Du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, s’est posée la question de la décolonisation. L’ONU s’est imposée comme le grand forum en la matière. Par ses résolutions, l’Assemblée générale a posé les fondements d’un nouvel ordre international, conforme aux aspirations des peuples décolonisés.Continuer la lecture
Investissements étrangers
Après deux années de crise covid et malgré le rebond de l’activité économique, la Wallonie peine à retrouver son rythme de croisière en matière d’accueil des investissements étrangers avec une baisse de 15¨% du nombre de dossiers conclus en 2021, constate l’Agence wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers (Awex).Continuer la lecture
La Wallonie vacille : « La situation économique est plus dangereuse que celle de la Grèce à l’époque
La situation financière de la Région wallonne s’annonce désastreuse. Sans coupes structurelles, la dette risque de devenir ingérable, met en garde la fine fleur des économistes francophones. La Wallonie paie le prix de « l’extraordinaire laxisme qui caractérise la politique budgétaire wallonne depuis des années ».Continuer la lecture
Jean-Luc Crucke, régionaliste et… réunioniste
Il n’est pas courant d’assister à une conférence de presse où un ministre, assis à côté de son président de parti, annonce sa démission en précisant qu’il n’est plus en adéquation avec la ligne de sa formation politique.
Cette démission était prévisible. En décembre dernier, Jean-Luc Crucke avait, en effet, déclaré qu’il réfléchissait à l’attitude qu’il adopterait, le moment venu, à la suite du désaveu qu’il avait essuyé de la part de Georges-Louis Bouchez, le président du MR, et d’une partie des députés libéraux wallons, à propos de son décret fiscal.
Ce décret avait finalement été adopté, mais l’homme n’avait pas digéré la pilule. Aujourd’hui, il quitte la politique, avec l’espoir de pouvoir être nommé prochainement à la Cour constitutionnelle.
La Wallonie, « petite région pauvre d’un petit pays »
Renaud Witmeur, futur ex-patron de la Sogepa, livrait récemment son analyse quant à la relance de la Wallonie. Un constat d’impuissance, qu’analyse Jules Gheude, essayiste politique.
Renaud Witmeur est le CEO de la Sogepa, le fond public wallon d’investissement. Dans quelques mois, il quittera ses fonctions pour diriger le pôle hospitalier bruxellois regroupant l’hôpital Erasme, l’Institut Jules Bordet et l’hôpital des Enfants.Continuer la lecture
Décret pour un impôt plus juste renvoyé à l’arriéré: «Un échec», regrette Jean-Luc Crucke
Le projet de décret devant permettre la mise en place d’un « impôt plus juste » en Wallonie devait être examiné ce lundi en commission du parlement régional.Continuer la lecture
Ces Wallons sans yeux et sans oreilles
Pour l’essayiste politique Jules Gheude, même si les sondages affirment qu’une minorité de Flamands souhaitent l’indépendance, le divorce à la belge est inéluctable. Et les Wallons feraient bien d’ouvrir les yeux.
Le très lucide François Perin se plaisait à fustiger les Wallons « sans yeux et sans oreilles ». Tandis que le rouleau compresseur du Mouvement Populaire flamand avançait inexorablement, ils roucoulaient paisiblement.
Quand Claude Demelenne se berce d’illusion quant à l’avenir de la Belgique
Je remercie Claude Demelenne pour sa critique de mon opinion « L’obsession unitariste de Georges-Louis Bouchez » sur le site « LeVif.be » du 2 novembre, car il me permet de compléter ma réflexion sur l’avenir de la Belgique.
Pour affirmer que la Belgique « a encore de beaux jours devant elle », Claude Demelenne avance deux arguments.
Le premier consiste à dire que seule une minorité de Flamands (il parle de « 15% au grand maximum », veulent vraiment l’indépendance de la Flandre et que parmi les électeurs des deux formations séparatistes, la N-VA et le Vlaams Belang, respectivement 25% et 30% ne souhaitent pas la scission du pays.
Mais Claude Demelenne semble oublier que les citoyens sont censés voter en toute connaissance de cause. Si, comme le montrent divers sondages, ils élisent suffisamment de députés N-VA et Vlaams Belang pour que ceux-ci soient à même de constituer une majorité absolue au Parlement flamand, ces représentants auraient toute légitimité démocratique pour proclamer unilatéralement l’indépendance de la Flandre. Ils ne feraient, en fait, qu’appliquer l’un des points majeurs de leur programme.
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« L’obsession unitariste de Georges-Louis Bouchez » (carte blanche)
Pour Jules Gheude, essayiste politique, la volonté du président du MR de renouer avec son parti frère flamand est illusoire, alors que le nord du pays va vers toujours plus d’indépendance. « Et si l’on arrêtait les frais, en actant, une fois pour toutes, le divorce belge ? », questionne-t-il.Continuer la lecture
“Nous choisissons résolument l’indépendance de la Flandre”
“Nous choisissons résolument l’indépendance de la Flandre. Pas le confédéralisme!” C’est ce qui est ressorti du congrès tenus par les jeunes de la Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA) le week-end passé. Plusieurs partisans se sont empressés de relayer le résultat de leur vote sur les réseaux sociaux.Continuer la lecture
Le rattachement de la Wallonie à la France ? Ils y croient
Les réseaux sont dormants, mais les rattachistes y croient à nouveau : la Wallonie en France. Au passage, Paul-Henry Gendebien publie une autobiographie fournie, « Mon séjour dans la fosse aux lions de la politique belge », qui redonne le ton.
La Wallonie en France, c’est demain la veille ? Nos rattachistes, il en reste, on y vient, ne croient pas forcément au sens de l’histoire (du reste, les marxistes, qui y croient, eux, voient revenir au contraire la Belgique unitaire, c’est la nouvelle ligne de com revival des PTBistes), mais ils se disent que, peut-être, allez comprendre, l’histoire a un sens au moins par intermittence, entre deux séquences aléatoires. Alors, jamais sûrs mais convaincus, plusieurs – car ils sont plusieurs, quand même – se disent qu’elle va droit, que c’est le momentum, ou que ça y ressemble. Soyons fous : il y aurait une fenêtre pour le rattachement à la France.Continuer la lecture