La « Vivaldi » ressemble davantage à un souk qu’à un gouvernement. Le gouverneur de la Banque Nationale se voit ainsi contraint d’assurer son propre intérim en raison d’un marchandage entre partenaires de la coalition quant à certains postes-clés à pourvoir dans la Fonction publique. Cela, alors que la Belgique entame la présidence du Conseil de l’Union européenne. Et ce n’est certes pas l’approche des élections législatives, régionales et européennes qui va permettre de mettre de l’huile dans les rouages…Continuer la lecture

Jules Gheude Selon le dernier Baromètre du Soir-RTL, le Vlaams Belang, avec 25,1% d’intentions de vote, aurait la main pour mener les négociations en vue de la formation du gouvernement flamand au lendemain des élections régionales du 9 juin 2024. Le président de cette formation d’extrême-droite, Tom Van Grieken, aContinuer la lecture

e 12 décembre 2022, Jean-Claude Marcourt, président du Parlement wallon, remettait sa démission, de même que les membres du Bureau, dans le cadre de l’affaire qui touchait le greffier, Frédéric Janssens.

Un an plus tard, âgé de 67 ans, il nous informe de sa décision de ne pas se présenter aux élections du 9 juin 2024. Ce qui ne l’empêche toutefois pas d’accepter d’entrer au conseil d’administration de Resa, le gestionnaire de réseau de gaz et d’électricité liégeois.Continuer la lecture

Les défenseurs de la démocratie pourfendent l’extrême droite au motif qu’elle représente un danger majeur pour cette démocratie. Si tel est le cas, pourquoi lui permet-on alors de participer aux élections ? La réponse est simple : parce que la démocratie ne peut se concevoir sans la liberté d’expression. Mais n’est-il pas irrationnel, dans ce cas, de ceindre ensuite les élus de cette extrême droite d’un cordon dit sanitaire ? De les tenir à l’écart, tels des pestiférés, de la gestion des affaires ? Surtout, s’ils ont très largement gagné les élections.Continuer la lecture

Dieu faisait l’inventaire, par ordre alphabétique, des difficultés auxquelles était confrontée Sa Création

Il en était à la lettre B, à la Belgique.

« Ces Belges, décidément, me créent bien du souci, pensa-t-il. Impossible de les faire cohabiter de façon paisible. La configuration unitaire de leur petit Royaume n’a pas été concluante, pas plus que toutes ces réformes institutionnelles qui ont tenté de tenir compte de leurs particularismes. »Continuer la lecture

C’est « Le Soir » qui livre le scoop ce 28 septembre : au terme de discussions menées dans la discrétion, les présidents du PS, du MR et d’Ecolo seraient arrivés à un compromis concernant la refonte des institutions francophones. « Seraient », car certains points doivent encore être affinés avant qu’une résolution puisse être soumise aux parlementaires.Continuer la lecture

«Réparer la gouvernance afin de diminuer cette emprise immorale et injuste d’un présent égoïste sur les prochaines générations. (..) Il s’agit de rendre l’espoir aux jeunes générations, et aux jeunes qui veulent se lancer en politique, auxquels je ne parviens pas à me résoudre à abandonner une planète brûlée et des caisses vides pour affronter l’avenir. Il n’est pas tolérable que nous nous contentions de dire aux plus jeunes que, en raison de deux cents années de monde industriel, ils hériteront d’une planète avec deux degrés de plus, d’un climat déréglé, des matières premières qui vont se raréfier, et des dettes publiques impayables qui les amèneront à travailler jusqu’à 70 ans, voire davantage ».Continuer la lecture

Le président du PS, Paul Magnette, le dit très clairement dans la dernière interview accordée à « L’Avenir » : « Le PS refusera toujours le confédéralisme ».

Il est vrai que le PS avait aussi juré qu’il ne laisserait jamais tomber José Happart comme bourgmestre des Fourons et que l’arrondissement électoral de Bruxelles, Hal, Vilvorde ne serait jamais scindé. On sait comment les choses se sont finalement passées…

Au départ, c’est le leitmotiv bien connu : « Je ne suis demandeur de rien ». Au final, c’est le même refrain : « Ok, j’accepte en contrepartie d’espèces sonnantes et trébuchantes ».Continuer la lecture

On peut d’ores et déjà admettre que le PS et Ecolo n’auront aucune envie de remettre le couvert avec le MR au lendemain des élections du 9 juin 2024.

Depuis la mise en place de la Vivaldi, Georges-Louis Bouchez, le président des libéraux/réformateurs francophones, n’a cessé d’incarner le mouton noir aux yeux de ses homologues francophones. Dernier épisode en date : l’échec de la réforme fiscale, dû essentiellement à l’intransigeance du président du MR.

Le mandat de ce dernier expire cette année, mais tout porte à croire qu’il sera exceptionnellement prolongé en raison de la proximité des élections.Continuer la lecture

Jean-Marc Nollet, le co-président d’Ecolo, plaide pour une reprise des négociations sur la réforme fiscale, afin d’en concrétiser au moins une partie.

Mais Vincent Van Peteghem, le ministre des Finances » (CD&V) se montre lucide : « A neuf mois des élections, je ne pense pas que cela soit possible. »

Si le ministre peut se targuer d’avoir réussi son opération du bon d’Etat à un an, qui aura permis de récolter plus de 20 milliards d’euros, il ne peut toutefois que constater la descente aux enfers de son parti, crédité aujourd’hui de 10,7% d’intentions de vote.

D’aucuns avaient cependant bien prévenu en 2019 : si le CD&V lâche la N-VA, il va se suicider politiquement.Continuer la lecture

L’essayiste politique belge Jules Gheude, fervent militant du rattachisme, s’est exprimé dans une large tribune publiée sur le site français Marianne.

Jules Gheude n’en est pas à son coup d’essai et s’était déjà fendu d’une tribune tout aussi militante en mai 2022 dans les colonnes du Monde. En 2010, il avait publié un ouvrage intitulé “Le petit guide pour l’après-Belgique” dans lequel il analysait les différents aspects d’une intégration, inévitable selon lui, de la Wallonie à la France. Le timing n’est sans doute pas anodin, au lendemain du long entretien accordé par Bart De Wever à la chaîne d’information LN24. Le président de la N-VA plaidait à nouveau pour le confédéralisme et décrivait un pays définitivement divisé en “deux sociétés séparées” qui, de surcroît, “vont dans des directions opposées”. En effet, la Flandre vote à droite (N-VA), voire à l’extrême droite (Vlaams Belang) pendant que la Wallonie s’ancre à gauche (PS) et à l’extrême gauche (PTB). Deux régions, deux langues, deux cultures, deux idéologies, deux peuples qui s’éloignent et se désintéressent progressivement l’un de l’autre. Vers un divorce inéluctable?Continuer la lecture