Ces vains combats d’arrière-garde belgicains
En 1968, le Rassemblement Wallon a vu le jour en réaction aux partis « traditionnels unitaires » qui s’opposaient à toute réforme de l’Etat dans un sens fédéral. On se souvient encore de l’affiche représentant Omer Vanaudenhove, le président du PLP-PVV, avec le slogan « Mon parti, c’est mon pays », orné du ruban tricolore.
Il fallut l’intervention inattendue du député libéral de Liège, Gérard Delruelle, au « Groupe des 28 », le 2 octobre 1969, pour que les choses évoluent de manière significative : La Wallonie doit recevoir quelque chose sur le plan économique en échange de l’autonomie culturelle que réclame la Flandre. Donnez aux régions des milliards pour régler leurs priorités ! Et Pierre Descamps, le nouveau président national du PLP-PVV de déclarer aussitôt et contre toute attente : Je partage entièrement le point de vue de M. Delruelle. Il vient d’exprimer ici la position de toute la délégation.Continuer la lecture
