Que donnera le chantier que la coalition Vivaldi est censée ouvrir en vue de mettre en place une 7e réforme de l’Etat pour 2024 ? Et, tiraillée en tous sens comme elle l’est, cette coalition sera-t-elle seulement en mesure d’atteindre cette échéance ?
Il ne faut, en tout cas, pas être grand clerc pour comprendre que le démantèlement de la Belgique est un processus inéluctable et que tout combat d’arrière-garde belgicain sera vain.
Au fil des décennies, la Flandre s’est érigée en véritable Nation. Le terme figure d’ailleurs expressément dans le préambule de la « Handvest voor Vlaanderen », la Charte pour la Flandre, adoptée en 2012. Et certains sondages indiquent que les deux formations indépendantistes flamandes, la N-VA et le Vlaams Belang, sont crédités ensemble de 47,9% d’intentions de vote, ce qui leur conférerait une majorité absolue au Parlement flamand.Continuer la lecture

Le président de la N-VA, Bart De Wever, se dit « optimiste » sur le fait que, dans les années à venir, les esprits vont mûrir en Flandre de telle sorte qu’après les élections de 2024, des étapes vers le confédéralisme seront possibles. « Seul le confédéralisme peut offrir une solution ».

« L’appauvrissement de la Flandre par l’immobilisme fédéral deviendra si tangible que plus personne ne pourra nier la lumière du soleil », a déclaré le président de la formation nationaliste flamande, samedi lors d’un rassemblement du parti à l’occasion de la rentrée.Continuer la lecture

Il y aura 26 ans, ce 18 septembre, que Jean Gol nous quittait, victime d’une hémorragie cérébrale. Il n’avait que 53 ans.
Son parcours politique fut étroitement lié à celui de François Perin, dont il fut l’assistant à l’Université de Liège et qu’il appelait « le Maître ».
Ce parcours le mena de la gauche (il fut membre des Etudiants socialistes) au libéralisme réformateur en passant par le Rassemblement Wallon.
Créé en 1968, à la suite de la chute du gouvernement Vanden Boeynants sur l’affaire de l’Université de Louvain, le Rassemblement Wallon s’employa à faire sortir les partis « traditionnels » de leur immobilisme pour les amener à réformer le pays sur une base fédérale.Continuer la lecture

L’Aktiekomitee – Vlaamse sociale Zekerheid (Comité d’action – Sécurité sociale flamande) soutient les plans de pension de la ministre fédérale Karine Lalieux. A la différence toutefois que la Wallonie doit alors organiser elle-même son pilier pension.

« C’est la meilleure route vers une sécurité sociale flamande propre », estime Jürgen Constandt, président de l’AK-VS. « La Wallonie pourra placer ses propres accents, basés sur les plans de la ministre PS. La Flandre pourra faire ses propres choix. Des choix réalistes tournés vers l’avenir et qui ne laisseront pas aux générations futures des factures impayées. »Continuer la lecture