Il y aura 26 ans, ce 18 septembre, que Jean Gol nous quittait, victime d’une hémorragie cérébrale. Il n’avait que 53 ans.
Son parcours politique fut étroitement lié à celui de François Perin, dont il fut l’assistant à l’Université de Liège et qu’il appelait « le Maître ».
Ce parcours le mena de la gauche (il fut membre des Etudiants socialistes) au libéralisme réformateur en passant par le Rassemblement Wallon.
Créé en 1968, à la suite de la chute du gouvernement Vanden Boeynants sur l’affaire de l’Université de Louvain, le Rassemblement Wallon s’employa à faire sortir les partis « traditionnels » de leur immobilisme pour les amener à réformer le pays sur une base fédérale.Continuer la lecture

L’Aktiekomitee – Vlaamse sociale Zekerheid (Comité d’action – Sécurité sociale flamande) soutient les plans de pension de la ministre fédérale Karine Lalieux. A la différence toutefois que la Wallonie doit alors organiser elle-même son pilier pension.

« C’est la meilleure route vers une sécurité sociale flamande propre », estime Jürgen Constandt, président de l’AK-VS. « La Wallonie pourra placer ses propres accents, basés sur les plans de la ministre PS. La Flandre pourra faire ses propres choix. Des choix réalistes tournés vers l’avenir et qui ne laisseront pas aux générations futures des factures impayées. »Continuer la lecture

Septembre 2020. Le ministre-président Elio Di Rupo le reconnaît : « Le déficit budgétaire de la Wallonie est abyssal! ».
Aujourd’hui, après la colère des eaux, on se sait plus à quel saint se vouer. La reconstruction s’avère colossale, mais « on fera le nécessaire, quoi qu’il en coûte ».
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Pour bien mener le débat sur une nécessaire nouvelle réforme de l’Etat, il importe préalablement de concevoir une solution pour l’arbitrage des conflits d’intérêts entre les différents niveaux de pouvoir en Belgique. Nous n’avons pas de hiérarchie des normes, nous n’appliquons pas le principe allemand du « Bundesrecht bricht Landesreht », nous n’avons pas un « Bundesra » qui harmonise les intérêts divergents entre les entités fédérées. Le traitement des conflits d’intérêts au sein du Comité de concertation du gouvernement fédéral belge avec les gouvernements des entités fédérées se termine souvent de manière dissonante et indécise.Continuer la lecture

On aura remarqué, une fois de plus, l’absence du ministre-président flamand N-VA au défilé militaire organisé à l’ocasion de la Fête nationale.

Pourquoi, en effet, s’associer à la Fête d’un Etat que l’on exècre et dont on souhaite ouvertement la disparition ? Car l’article 1er des statuts de la N-VA n’a pas été modifié : il y est toujours question de la mise sur pied d’une République flamande au sein de l’Europe.
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préparation d’une 7e réforme de l’Etat pour 2024 figure à l’agenda de la coalition Vivaldi, coalition dont sont exclus les deux plus importants partis de Flandre, le Vlaams Belang et la N-VA, crédités respectivement de 26,1% et de 21,8% d’intentions de vote selon le dernier Baromètre politique du « Soir ».
Si ces résultats devaient se confirmer au lendemain des élections de 2024 – La Vivaldi tiendra-t-elle jusque-là ? -, cela signifierait que ces deux formations détiendraient ensemble la majorité absolue au Parlement flamand et seraient donc en capacité de concrétiser leur plan séparatiste au départ d’une proclamation unilatérale d’indépendance de la Flandre.Continuer la lecture

Le CD&V a longtemps hésité avant de lâcher la N-VA et d’accepter de monter à bord de la Vivaldi.
Crédité aujourd’hui de 10% d’intentions de vote, le parti démocrate-chrétien flamand n’est plus que l’ombre de lui-même. Le temps de « l’Etat CVP » est clairement révolu. La splendeur n’est plus au rendez-vous. L’avertissement lancé le 21 novembre 2019 par l’ex-député fédéral Eric Van Rompuy révèle toute sa pertinence : On ne va pas se suicider dans un gouvernement de gauche !
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