L’essayiste politique nous fait réfléchir à la trilogie Vie-Mort-Amour » et nous explique comment la Wallonie pourrait rejoindre la France.

Q. Vous êtes bien connu pour vos essais consacrés à la problématique communautaire belge, ainsi que pour votre engagement en faveur de l’intégration de la Wallonie à la France. Dans votre deuxième roman, le « héros », Jérôme Lahousse, un professeur émérite de Droit international à l’Université de Liège, est proche de vos idées à cet égard, non ?Continuer la lecture

Nous avons connu les responsables francophones « demandeurs de rien » en matière de réforme de l’Etat et qui ont toujours fini par céder. On ne lâcherait jamais les Fourons ! On ne scinderait jamais Bruxelles-Hal-Vilvorde ou les allocations familiales ! Onbespreekbaar ! Que de barricades qui se sont  avérées être en papier mâché !

Jusqu’aux élections du 9 juin dernier, c’était non au confédéralisme, à tout dépeçage massif de l’Etat. Non à ce qui avait été le thème central de la campagne de la N-VA.Continuer la lecture

Le deuxième roman de Jules Gheude, « Le Suicidé de Porquerolles » vient de paraître aux Presses du Midi à Toulon

En voici le synopsis :

Professeur belge de droit international, Jérôme Lahousse a choisi de passer sa retraite à Hyères (Var), anticipant ainsi un scénario qu’il juge inéluctable : la Flandre finira par s’ériger en Etat et seule une intégration à la France permettra de garantir l’avenir de la Wallonie.

La découverte, chez un bouquiniste, de « Mon Suicide » du Suisse Henri Roorda, l’interpelle. A l’instar d’Albert Camus, il a en effet toujours considéré le suicide comme « le seul problème philosophique vraiment sérieux ». Il est y d’autant plus attentif qu’il souffre d’un glaucome sévère pouvant le mener à la cécité.Continuer la lecture

Contrairement à ce que les sondages avaient annoncé, la N-VA reste le premier parti politique du pays.

Son président, Bart De Wever, devrait donc logiquement être désigné comme formateur d’un nouveau gouvernement belge.

Mais, contrairement aussi à ce qu’il espérait, il ne pourra envisager de négocier avec le PS, qui vient de perdre en Wallonie son statut hégémon et a fait le choix de l’opposition à tous les niveaux de pouvoir.

Comme il l’avait précisé durant la campagne, Bart De Wever ne fera, à l’échelon flamand, aucune alliance avec le Vlaams Belang. « Je fais toujours ce que j’ai dit », a-t-il récemment rappelé.Continuer la lecture

Il y a un an, Bart De Wever, le président de la N-VA expliquait dans la presse fla mande vouloir mettre rapidement en place un mini-cabinet fédéral avec le PS, au lendemain des élections du 9 juin 2024, afin d’éviter de tomber à nouveau dans une longue période d’affaires courantes.

Démarche pour le moins curieuse, lorsqu’on sait que l’objectif de la N-VA est de mettre fin à la Belgique pour faire émerger « une République flamande indépendante, état-membre d’une Union européenne démocratique » (article 1 des statuts).Continuer la lecture