Paul Magnette, le président du PS, a accepté que son parti entre dans la coalition Vivaldi au départ d’un accord qui stipule notamment :
Au cours de la prochaine législature, le gouvernement entend apporter une contribution importante à la modernisation, à l’augmentation de l’efficacité et à l’approfondissement des structures de l’Etat. Le gouvernement lancera un large débat démocratique sur ce sujet, impliquant notamment les citoyens, la société civile et les milieux académiques, ainsi qu’un dialogue entre les représentants politiques. L’objectif est une nouvelle structure de l’Etat à partir de 2024 avec une répartition plus homogène et plus efficace des compétences dans le respect des principes de subsidiarité et de solidarité interpersonnelle. Cela devrait conduire à un renforcement des entités fédérées dans leur autonomie et du niveau fédéral dans son pouvoir.
Deux ministres, Annelies Verlinden (CD&V) et David Clarinval (MR), sont chargés de mener cette mission à bon port.
Or, voilà que Paul Magnette change son fusil d’épaule. Dans une interview accordée au « Soir, le 18 juin, il déclare, en effet :
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On trouvera ici la tribune de Jules Gheude, publiée sur le site du « Vif, le 19 mai 2022 (la rédaction en a modifié le titre : Publié sur le site du « Vif », le 19 mai 2022 (la rédaction en a modifié le titre : « Les communes wallonnes vont connaître la faillite les unes après les autres »Continuer la lecture

L’essayiste Jules Gheude avance que les prochaines élections législatives pourraient être les dernières en Belgique. Et après, qu’est-ce qu’on fait ?
Le scénario est remis sur la table environ tous les cinq ans. La Belgique implose, la Flandre prend son envol et la Wallonie est rattachée à la France. Comme une histoire de croque-mitaine répétée à foison pour effrayer les derniers Belgicains. Ces dernières semaines, c’est Jules Gheude, un essayiste rattachiste (en faveur du rattachement Wallonie-France) qui s’est répandu dans la presse franco-belge pour annoncer l’inéluctable : en 2024, la Belgique cessera d’exister. Il faut se préparer !Continuer la lecture

GeWIF

Depuis 2010, la Belgique a vécu deux crises politiques majeures, qui ont rendu la formation d’un gouvernement fédéral extrêmement difficile. Le fossé entre la Flandre et la Wallonie n’a cessé de se creuser et tout indique que la mise sur pied d’une 7ème réforme de l’Etat, programmée pour 2024, relèvera de la quadrature du cercle, tant les positions du Nord et du Sud sont opposées.

Le problème belge se résume en fait à une chose : la Flandre est devenue une Nation qui n’aspire qu’à revêtir les habits d’un Etat souverain. Continuer la lecture

Nous reproduisons ici la carte blanche de Jules Gheude, publiée sur le site du « Vif », le 4 avril 2022  (https://www.levif.be/actualite/europe/france-la-corse-pourrait-s-en-aller-et-la-wallonie-arriver-carte-blanche/article-opinion-1543627.html) Nous avons déjà eu l’occasion d’expliquer comment la Wallonie pourrait être intégrée à la République française, via un statut particulier de large autonomie qui lui permettrait de conserver l’essentiel deContinuer la lecture

Au sein de la coalition Vivaldi, les ministres Annelies Verlinden (CD&V) et David Clarinval (MR) ont notamment pour tâche de préparer une nouvelle réforme de l’Etat pour 2024, la 7ème.

Du côté flamand, le coeur bat depuis longtemps pour un système confédéral à deux : un Etat flamand et un Etat wallon omnipotents (l’échelon central étant réduit à quasi rien), avec une cogestion qui ne dit pas son nom pour la Région bruxelloise. Continuer la lecture

Elio Di Rupo s’adresse au patronat, aux syndicats et aux associations environnementales : « Ce n’est plus l’heure des “il n’y a qu’à”. Avec vous seulement nous pouvons faire en sorte que les milliards du plan de relance aillent dans nos entreprises, pour nos travailleurs, et ne filent pas à l’étranger. Il faut garantir l’ancrage wallon ».Continuer la lecture

On ne sait jamais de quoi demain sera fait.
Qui, au début des années 80, aurait pu imaginer l’effondrement de l’URSS, la réunification allemande, la fin de la Tchécoslovaquie et de la Yougoslavie, le Brexit ?
Depuis 2010, la Belgique a vécu deux crises politiques majeures, qui ont rendu la formation d’un gouvernement fédéral extrêmement difficile. Le fossé entre la Flandre et la Wallonie n’a cessé de se creuser et tout indique que la mise sur pied d’une 7ème réforme de l’Etat, programmée pour 2024, relèvera de la quadrature du cercle, tant les positions du Nord et du Sud sont opposées.
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