Le revirement inconséquent de Paul Magnette
Paul Magnette, le président du PS, a accepté que son parti entre dans la coalition Vivaldi au départ d’un accord qui stipule notamment :
Au cours de la prochaine législature, le gouvernement entend apporter une contribution importante à la modernisation, à l’augmentation de l’efficacité et à l’approfondissement des structures de l’Etat. Le gouvernement lancera un large débat démocratique sur ce sujet, impliquant notamment les citoyens, la société civile et les milieux académiques, ainsi qu’un dialogue entre les représentants politiques. L’objectif est une nouvelle structure de l’Etat à partir de 2024 avec une répartition plus homogène et plus efficace des compétences dans le respect des principes de subsidiarité et de solidarité interpersonnelle. Cela devrait conduire à un renforcement des entités fédérées dans leur autonomie et du niveau fédéral dans son pouvoir.
Deux ministres, Annelies Verlinden (CD&V) et David Clarinval (MR), sont chargés de mener cette mission à bon port.
Or, voilà que Paul Magnette change son fusil d’épaule. Dans une interview accordée au « Soir, le 18 juin, il déclare, en effet :
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Le compromis à la belge va devenir un dialogue de sourds
La DH du 1er juin 2022 consacre deux pages à l’interview accordée par Jules Gheude à Gauvain Dos Santos : https://www.dhnet.be/actu/belgique/le-demantelement-de-la-belgique-est-ineluctable-jules-gheude-pessimiste-sur-l-avenir-de-notre-pays-629657429978e26cc2b52348)Continuer la lecture
Les soucis budgétaires de la Wallonie sont loin d’être terminés
Le 22 mai dernier, Olivier de Wasseige, le patron de l’Union wallonne des Entreprises (UWE), livrait à Stéphane Tassiçn de « La Libre » ses impressions quant au conclave budgétaire wallon. « Il y a encore beaucoup de gras dans les finances wallonnes », soulignait-il.
Sur le site de « Doorbraak », Christophe Degreef revient sur le sujet avec un article intitulé « Génération 2024 pourrait éteindre la lumière » (Génération 2024 mag het licht uitdoen ».
Il nous paraît utile de le reprendre ici.
Le gouvernement wallon pense avoir été plus malin que les agences de notation internationales. Avec un effort budgétaire de plus de 800 millions d’euros, elle parvient à rester sous la limite symbolique d’un déficit de 4 milliards d’euros cette année. Cependant, personne ne sait d’où viendront les recettes. Après 2024, la situation financière de la Wallonie continuera de toute façon à se détériorer, même sans augmentation des charges d’intérêt.
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Le constat implacable de Claude Eerdekens
On trouvera ici la tribune de Jules Gheude, publiée sur le site du « Vif, le 19 mai 2022 (la rédaction en a modifié le titre : Publié sur le site du « Vif », le 19 mai 2022 (la rédaction en a modifié le titre : « Les communes wallonnes vont connaître la faillite les unes après les autres »Continuer la lecture
La Wallonie pourrait-elle devenir française en 2024 ?
L’essayiste Jules Gheude avance que les prochaines élections législatives pourraient être les dernières en Belgique. Et après, qu’est-ce qu’on fait ?
Le scénario est remis sur la table environ tous les cinq ans. La Belgique implose, la Flandre prend son envol et la Wallonie est rattachée à la France. Comme une histoire de croque-mitaine répétée à foison pour effrayer les derniers Belgicains. Ces dernières semaines, c’est Jules Gheude, un essayiste rattachiste (en faveur du rattachement Wallonie-France) qui s’est répandu dans la presse franco-belge pour annoncer l’inéluctable : en 2024, la Belgique cessera d’exister. Il faut se préparer !Continuer la lecture
Sondage: le CD&V, plus petit parti de Flandre
En Flandre, selon le sondage du « Standaard » et de la VRT, le grand parti dominant du XXe siècle dégringole à la dernière place, derrière le PVDA (PTB). Le Vlaams Belang reste en tête mais décline. « Le Soir », Bernard Demonty, 6 mai 2022 Ce n’est qu’un sondage, comme on dit toujoursContinuer la lecture
Et si, en 2024, la Wallonie devenait française ?
Depuis 2010, la Belgique a vécu deux crises politiques majeures, qui ont rendu la formation d’un gouvernement fédéral extrêmement difficile. Le fossé entre la Flandre et la Wallonie n’a cessé de se creuser et tout indique que la mise sur pied d’une 7ème réforme de l’Etat, programmée pour 2024, relèvera de la quadrature du cercle, tant les positions du Nord et du Sud sont opposées.
Le problème belge se résume en fait à une chose : la Flandre est devenue une Nation qui n’aspire qu’à revêtir les habits d’un Etat souverain. Continuer la lecture
France : la Corse pourrait s’en aller et la Wallonie arriver…
Nous reproduisons ici la carte blanche de Jules Gheude, publiée sur le site du « Vif », le 4 avril 2022 (https://www.levif.be/actualite/europe/france-la-corse-pourrait-s-en-aller-et-la-wallonie-arriver-carte-blanche/article-opinion-1543627.html) Nous avons déjà eu l’occasion d’expliquer comment la Wallonie pourrait être intégrée à la République française, via un statut particulier de large autonomie qui lui permettrait de conserver l’essentiel deContinuer la lecture
Rik Torfs et la colonisation de la Wallonie
Invité récemment par « Pro Flandria », un réseau d’entrepreneurs et représentants du monde académique, le professeur Rik Torfs a exposé ses idées en vue d’aboutir à « Un avenir florissant.
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Charles-Etienne Lagasse et l’Etat Wallonie-Bruxelles
Au sein de la coalition Vivaldi, les ministres Annelies Verlinden (CD&V) et David Clarinval (MR) ont notamment pour tâche de préparer une nouvelle réforme de l’Etat pour 2024, la 7ème.
Du côté flamand, le coeur bat depuis longtemps pour un système confédéral à deux : un Etat flamand et un Etat wallon omnipotents (l’échelon central étant réduit à quasi rien), avec une cogestion qui ne dit pas son nom pour la Région bruxelloise. Continuer la lecture
Formation, précarité, transition énergétique…: une déclaration commune pour relancer l’économie wallonne
La Wallonie a signé ce lundi une déclaration avec le monde patronal, syndical et environnemental dans le cadre de son plan de relance.Continuer la lecture
Sondage: la N-VA redevient le premier parti en Flandre, le PTB monte encore en Wallonie
La N-VA redevient le premier parti en Flandre, selon le Grand baromètre Ipsos-Le Soir-RTL-Het Laatste Nieuws-VTM publié vendredi soir. Avec 23,4% (+1,8 point par rapport à décembre dernier) des intentions de vote, les nationalistes flamands repassent devant le Vlaams Belang (22,2%, -2,3) pour la première fois depuis les élections de 2019. Derrière, on retrouve, stables, Vooruit (14,2%), le CD&V (11,3%), l’Open Vld qui passe sous la barre des 10% (9,8%), le PVDA (8,9%) et Groen (8,4%).Continuer la lecture