préparation d’une 7e réforme de l’Etat pour 2024 figure à l’agenda de la coalition Vivaldi, coalition dont sont exclus les deux plus importants partis de Flandre, le Vlaams Belang et la N-VA, crédités respectivement de 26,1% et de 21,8% d’intentions de vote selon le dernier Baromètre politique du « Soir ».
Si ces résultats devaient se confirmer au lendemain des élections de 2024 – La Vivaldi tiendra-t-elle jusque-là ? -, cela signifierait que ces deux formations détiendraient ensemble la majorité absolue au Parlement flamand et seraient donc en capacité de concrétiser leur plan séparatiste au départ d’une proclamation unilatérale d’indépendance de la Flandre.Continuer la lecture

Le CD&V a longtemps hésité avant de lâcher la N-VA et d’accepter de monter à bord de la Vivaldi.
Crédité aujourd’hui de 10% d’intentions de vote, le parti démocrate-chrétien flamand n’est plus que l’ombre de lui-même. Le temps de « l’Etat CVP » est clairement révolu. La splendeur n’est plus au rendez-vous. L’avertissement lancé le 21 novembre 2019 par l’ex-député fédéral Eric Van Rompuy révèle toute sa pertinence : On ne va pas se suicider dans un gouvernement de gauche !
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Le chrétien-démocrate flamand, militant flamingant de longue date, veut sauver le « fédéralisme de coopération ». Une nouvelle réforme de l’Etat serait « fatale ».

Ancien leader des Jeunes CVP (qui deviendra CD&V), voltigeur flamingant à l’époque, bien plus tard redoutable président de la commission des Finances à la Chambre, gardien du budget de l’Etat, harceleur du gouvernement Michel, dont son parti faisait partie, Eric Van Rompuy, 71 ans, 40 ans d’engagement en politique, publie ses Mémoires : Rebel met een missie (« Rebelle avec une mission »), aux éditions Lannoo. Il nous livre cet entretien à cette occasion. Où, comme il sait faire, il expédie messages et mises en garde.Continuer la lecture

A un an de la présidentielle française, le président Emmanuel Macron jouit d’un taux de confiance supérieur à celui de ses deux prédécesseurs, François Hollande et Nicolas Sarkozy : 37% contre respectivement 14 et 28%.
Tout indique, par ailleurs, que le second tour devrait opposer, une fois encore, Emmanuel Macron à la présidente du Rassemblement National, Marine Le Pen.
Si les sondages actuels donnent, dans ce cas de figure, le président sortant vainqueur avec 54%, contre 46% pour sa rivale, les observateurs s’accordent toutefois pour reconnaître qu’une surprise n’est pas à exclure.Continuer la lecture

Le Vlaams Belang domine la Flandre, le PS retrouve des couleurs en Wallonie, mais est tout juste dépassé par Ecolo et le MR à Bruxelles, selon notre Grand Baromètre Ipsos-LeSoir-RTL-Het Laatste Nieuws-VTM. Le PTB se stabilise, arrivant deuxième au sud du pays. Le CDH renoue avec son score de 2019.

Il y a de quoi se montrer inquiet. Notre dernier « Grand Baromètre », réalisé par Ipsos entre le 25 mai et le 1er juin, confirme une tendance lourde en Flandre : le Vlaams Belang conserve sa première place virtuelle, occupée depuis le lendemain des élections de mai 2019. Pire ! Avec 26,1 % des suffrages, il progresse de 2,5 points par rapport au sondage de mars et de 7,4 points par rapport au dernier scrutin. Et cela alors que la cavale de Jurgen Connings occupait le devant de l’espace médiatique.Continuer la lecture

Sur le site de « Doorbraak », Pieter Bauwens se penche à son tour sur option d’une Belgique à 4 Régions.

fait, rectifie-t-il d’entrée de jeu, il s’agit d’une option à 4 + 1, car l’échelon fédéral « belge » continuerait d’exister.
A première vue, « une simplification qui sonne bien, Mais… »
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Le programme de la coalition Vivaldi prévoit la préparation d’une 7ème réforme de l’Etat pour 2024.
Du côté wallon, l’option d’une Belgique à 4 Régions (Wallonie, Flandre, Bruxelles et Ostbelgien) se dégage tant au PS qu’au MR. Elle est également défendue par Re-Bel (Rethinking Belgium’s institutions in the European Context), dont l’une des figures de proue est le philosophe-économiste Philippe Van Parys.
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La gestion de la pandémie nous a montré que les partenaires de la coalition Vivaldi ne manquent pas de s’étriper quant à la manière de l’aborder. Outre l’aveu du non-respect de la bulle par Jean-Marc Nollet, le co-président d’Ecolo, on assiste à ce que certains observateurs appellent la  » participopposition  » du MR : un pied dedans, un pied dehors.Continuer la lecture