La partie d’échecs de Bart De Wever (carte blanche)
Septembre 2020. Le ministre-président Elio Di Rupo le reconnaît : « Le déficit budgétaire de la Wallonie est abyssal! ».
Aujourd’hui, après la colère des eaux, on se sait plus à quel saint se vouer. La reconstruction s’avère colossale, mais « on fera le nécessaire, quoi qu’il en coûte ».
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Un confédéralisme belge mène inévitablement à trois Etats indépendants
Pour bien mener le débat sur une nécessaire nouvelle réforme de l’Etat, il importe préalablement de concevoir une solution pour l’arbitrage des conflits d’intérêts entre les différents niveaux de pouvoir en Belgique. Nous n’avons pas de hiérarchie des normes, nous n’appliquons pas le principe allemand du « Bundesrecht bricht Landesreht », nous n’avons pas un « Bundesra » qui harmonise les intérêts divergents entre les entités fédérées. Le traitement des conflits d’intérêts au sein du Comité de concertation du gouvernement fédéral belge avec les gouvernements des entités fédérées se termine souvent de manière dissonante et indécise.Continuer la lecture
En route pour les Pays-Bas Unis ! Bart De Wever a raison à 100%.
Bart De Wever et la N-VA regardent vers 2050. Ceux qui les critiquent vers 1830.
Une maturation de la Flandre et des Pays-Bas (Nederland) dans le sens d’un Royaume des Pays Bas (Lage Landen), est prospère, « trendy » et pleine de perspectives. Fini des sempiternelles jérémiades belges !
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«A perte de vue», le roman engagé de Jules Gheude
Où la fiction rejoint la réalité, celle que l’auteur-militant voit advenir graduellement mais sûrement au sujet de la Belgique. Lisez le premier chapitre.
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Bart De Wever et le rêve néerlandais
On aura remarqué, une fois de plus, l’absence du ministre-président flamand N-VA au défilé militaire organisé à l’ocasion de la Fête nationale.
Pourquoi, en effet, s’associer à la Fête d’un Etat que l’on exècre et dont on souhaite ouvertement la disparition ? Car l’article 1er des statuts de la N-VA n’a pas été modifié : il y est toujours question de la mise sur pied d’une République flamande au sein de l’Europe.
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L’endettement sans fin de la Wallonie: advienne que pourra…
Pour faire face à la crise et à la relance, la Région n’en finit pas de s’endetter. La dette directe a doublé en cinq ans. La dette brute consolidée devrait dépasser les 30 milliards en fin d’année. Tenable ?Continuer la lecture
Après les élections régionales, une nouvelle donne en Corse
Elu pour la troisième fois à la tête de la Collectivité de Corse et y disposant désormais de la majorité absolue, Gilles Simeoni appelle l’Etat français à devenir le partenaire du projet d’autonomie qu’il défend. Un dossier qu’Emmanuel Macron ne peut se permettre d’ignorer.Continuer la lecture
Quand Bart De Wever se projette en 2024
préparation d’une 7e réforme de l’Etat pour 2024 figure à l’agenda de la coalition Vivaldi, coalition dont sont exclus les deux plus importants partis de Flandre, le Vlaams Belang et la N-VA, crédités respectivement de 26,1% et de 21,8% d’intentions de vote selon le dernier Baromètre politique du « Soir ».
Si ces résultats devaient se confirmer au lendemain des élections de 2024 – La Vivaldi tiendra-t-elle jusque-là ? -, cela signifierait que ces deux formations détiendraient ensemble la majorité absolue au Parlement flamand et seraient donc en capacité de concrétiser leur plan séparatiste au départ d’une proclamation unilatérale d’indépendance de la Flandre.Continuer la lecture
Sauve-qui-peut au CD&V !
Le CD&V a longtemps hésité avant de lâcher la N-VA et d’accepter de monter à bord de la Vivaldi.
Crédité aujourd’hui de 10% d’intentions de vote, le parti démocrate-chrétien flamand n’est plus que l’ombre de lui-même. Le temps de « l’Etat CVP » est clairement révolu. La splendeur n’est plus au rendez-vous. L’avertissement lancé le 21 novembre 2019 par l’ex-député fédéral Eric Van Rompuy révèle toute sa pertinence : On ne va pas se suicider dans un gouvernement de gauche !
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Eric Van Rompuy: «Une nouvelle réforme de l’Etat? Ce serait une erreur historique»
Le chrétien-démocrate flamand, militant flamingant de longue date, veut sauver le « fédéralisme de coopération ». Une nouvelle réforme de l’Etat serait « fatale ».
Ancien leader des Jeunes CVP (qui deviendra CD&V), voltigeur flamingant à l’époque, bien plus tard redoutable président de la commission des Finances à la Chambre, gardien du budget de l’Etat, harceleur du gouvernement Michel, dont son parti faisait partie, Eric Van Rompuy, 71 ans, 40 ans d’engagement en politique, publie ses Mémoires : Rebel met een missie (« Rebelle avec une mission »), aux éditions Lannoo. Il nous livre cet entretien à cette occasion. Où, comme il sait faire, il expédie messages et mises en garde.Continuer la lecture
Quand Marine Le Pen parlait de la Wallonie… Soyons vigilants !
A un an de la présidentielle française, le président Emmanuel Macron jouit d’un taux de confiance supérieur à celui de ses deux prédécesseurs, François Hollande et Nicolas Sarkozy : 37% contre respectivement 14 et 28%.
Tout indique, par ailleurs, que le second tour devrait opposer, une fois encore, Emmanuel Macron à la présidente du Rassemblement National, Marine Le Pen.
Si les sondages actuels donnent, dans ce cas de figure, le président sortant vainqueur avec 54%, contre 46% pour sa rivale, les observateurs s’accordent toutefois pour reconnaître qu’une surprise n’est pas à exclure.Continuer la lecture
Grand Baromètre: le Vlaams Belang domine la Flandre, le PTB deuxième parti en Wallonie
Le Vlaams Belang domine la Flandre, le PS retrouve des couleurs en Wallonie, mais est tout juste dépassé par Ecolo et le MR à Bruxelles, selon notre Grand Baromètre Ipsos-LeSoir-RTL-Het Laatste Nieuws-VTM. Le PTB se stabilise, arrivant deuxième au sud du pays. Le CDH renoue avec son score de 2019.
Il y a de quoi se montrer inquiet. Notre dernier « Grand Baromètre », réalisé par Ipsos entre le 25 mai et le 1er juin, confirme une tendance lourde en Flandre : le Vlaams Belang conserve sa première place virtuelle, occupée depuis le lendemain des élections de mai 2019. Pire ! Avec 26,1 % des suffrages, il progresse de 2,5 points par rapport au sondage de mars et de 7,4 points par rapport au dernier scrutin. Et cela alors que la cavale de Jurgen Connings occupait le devant de l’espace médiatique.Continuer la lecture