La Fédération Wallonie-Bruxelles tire son financement de sa vitalité démographique. Or elle est durablement en berne. En 2030, le manque à gagner flirtera avec les 340 millions d’euros.

Seize janvier 2023, date cruciale pour la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). Date cruciale parce que c’est le jour qui « compte » dans les écoles. Le jour où chaque élève régulièrement inscrit rapporte de l’argent à la Communauté française (l’autre nom de la FWB). Pour mémoire, la Fédération francophone n’a pas de pouvoir fiscal, donc très peu de ressources propres. Pour (sur)vivre, elle doit se contenter de ce que veut bien lui octroyer l’Etat fédéral, à elle et aux autres communautés (flamande et germanophone).
Continuer la lecture

Les nationalistes flamands ont réuni samedi soir quelque 4.000 à 5.000 membres au Nekkerhal à Malines pour leur réception du Nouvel An. Dans son discours traditionnel, Bart De Wever a fait l’éloge de ses collègues de la N-VA au sein du gouvernement flamand. Ils ne cèdent pas aux « demandes populaires de distribuer plus d’argent, a-t-il déclaré. Si la politique reste inchangée, la Flandre reviendra à l’équilibre budgétaire. La Flandre pourra ainsi se tenir aux côtés des Pays-Bas, de l’Allemagne et des pays scandinaves.  Continuer la lecture

Jules Gheude, essayiste politique (1) La Wallonie serait-elle frappée d’une quelconque malédiction ? Incapable de retrouver le chemin de la prospérité en dépit des plan successifs de redressement (on ne les compte plus !), la Région se voit de nouveau confrontée à une « affaire » qui la frappe cette fois  à l’échelon leContinuer la lecture

« Carte blanche » de Jules Gheude, publiée sur le site du « Vif » ce 24 octobre 2022 : https://www.levif.be/opinions/cartes-blanches/pourquoi-sesquinter-a-vouloir-faire-vivre-ensemble-des-gens-qui-se-meuvent-deja-dans-des-univers-differents/ La dernière réflexion de Philippe Destatte, l’ancien directeur de l’Institut Jules Destrée, est intitulée : « Du fédéralisme au confédéralisme – Apprendre à faire vivre ensemble des gens qui se meuvent déjà dans des univers différents »Continuer la lecture

Jules Gheude, essayiste politique (1) Monsieur le Ministre-Président, Dans l’interview que vous avez accordée au « Soir, ce 17 septembre, à l’occasion des Fêtes de Wallonie, vous dites vouloir relancer le débat sur l’identité wallonne. Je vous cite : Dans mon discours, ce samedi, je parlerai du sentiment d’appartenance à la Région.Continuer la lecture

Jules Gheude, essayiste politique (1) L’étude démographique que vient de mener l’économiste-philosophe Philippe Van Parijs  (KU Leuven) l’amène à constater qu’en dix ans, la part des Bruxellois dont les deux parents ont la nationalité belge est passée d’à peine 36% à 26%. Et pas moins de trois quarts des BruxelloisContinuer la lecture

Paul Magnette, le président du PS

Paul Magnette, le président du PS, a accepté que son parti entre dans la coalition Vivaldi au départ d’un accord qui stipule notamment :
Au cours de la prochaine législature, le gouvernement entend apporter une contribution importante à la modernisation, à l’augmentation de l’efficacité et à l’approfondissement des structures de l’Etat. Le gouvernement lancera un large débat démocratique sur ce sujet, impliquant notamment les citoyens, la société civile et les milieux académiques, ainsi qu’un dialogue entre les représentants politiques. L’objectif est une nouvelle structure de l’Etat à partir de 2024 avec une répartition plus homogène et plus efficace des compétences dans le respect des principes de subsidiarité et de solidarité interpersonnelle. Cela devrait conduire à un renforcement des entités fédérées dans leur autonomie et du niveau fédéral dans son pouvoir.
Deux ministres, Annelies Verlinden (CD&V) et David Clarinval (MR), sont chargés de mener cette mission à bon port.
Or, voilà que Paul Magnette change son fusil d’épaule. Dans une interview accordée au « Soir, le 18 juin, il déclare, en effet :
Continuer la lecture

Le 22 mai dernier, Olivier de Wasseige, le patron de l’Union wallonne des Entreprises (UWE), livrait à Stéphane Tassiçn de « La Libre » ses impressions quant au conclave budgétaire wallon. « Il y a encore beaucoup de gras dans les finances wallonnes », soulignait-il.

Sur le site de « Doorbraak », Christophe Degreef revient sur le sujet avec un article intitulé « Génération 2024 pourrait éteindre la lumière » (Génération 2024 mag het licht uitdoen ».
Il nous paraît utile de le reprendre ici.
Le gouvernement wallon pense avoir été plus malin que les agences de notation internationales. Avec un effort budgétaire de plus de 800 millions d’euros, elle parvient à rester sous la limite symbolique d’un déficit de 4 milliards d’euros cette année. Cependant, personne ne sait d’où viendront les recettes. Après 2024, la situation financière de la Wallonie continuera de toute façon à se détériorer, même sans augmentation des charges d’intérêt.
Continuer la lecture

On trouvera ici la tribune de Jules Gheude, publiée sur le site du « Vif, le 19 mai 2022 (la rédaction en a modifié le titre : Publié sur le site du « Vif », le 19 mai 2022 (la rédaction en a modifié le titre : « Les communes wallonnes vont connaître la faillite les unes après les autres »Continuer la lecture