“Nous choisissons résolument l’indépendance de la Flandre. Pas le confédéralisme!” C’est ce qui est ressorti du congrès tenus par les jeunes de la Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA) le week-end passé. Plusieurs partisans se sont empressés de relayer le résultat de leur vote sur les réseaux sociaux.Continuer la lecture

Les réseaux sont dormants, mais les rattachistes y croient à nouveau : la Wallonie en France. Au passage, Paul-Henry Gendebien publie une autobiographie fournie, « Mon séjour dans la fosse aux lions de la politique belge », qui redonne le ton.

La Wallonie en France, c’est demain la veille ? Nos rattachistes, il en reste, on y vient, ne croient pas forcément au sens de l’histoire (du reste, les marxistes, qui y croient, eux, voient revenir au contraire la Belgique unitaire, c’est la nouvelle ligne de com revival des PTBistes), mais ils se disent que, peut-être, allez comprendre, l’histoire a un sens au moins par intermittence, entre deux séquences aléatoires. Alors, jamais sûrs mais convaincus, plusieurs – car ils sont plusieurs, quand même – se disent qu’elle va droit, que c’est le momentum, ou que ça y ressemble. Soyons fous : il y aurait une fenêtre pour le rattachement à la France.Continuer la lecture

Que donnera le chantier que la coalition Vivaldi est censée ouvrir en vue de mettre en place une 7e réforme de l’Etat pour 2024 ? Et, tiraillée en tous sens comme elle l’est, cette coalition sera-t-elle seulement en mesure d’atteindre cette échéance ?
Il ne faut, en tout cas, pas être grand clerc pour comprendre que le démantèlement de la Belgique est un processus inéluctable et que tout combat d’arrière-garde belgicain sera vain.
Au fil des décennies, la Flandre s’est érigée en véritable Nation. Le terme figure d’ailleurs expressément dans le préambule de la « Handvest voor Vlaanderen », la Charte pour la Flandre, adoptée en 2012. Et certains sondages indiquent que les deux formations indépendantistes flamandes, la N-VA et le Vlaams Belang, sont crédités ensemble de 47,9% d’intentions de vote, ce qui leur conférerait une majorité absolue au Parlement flamand.Continuer la lecture

Le président de la N-VA, Bart De Wever, se dit « optimiste » sur le fait que, dans les années à venir, les esprits vont mûrir en Flandre de telle sorte qu’après les élections de 2024, des étapes vers le confédéralisme seront possibles. « Seul le confédéralisme peut offrir une solution ».

« L’appauvrissement de la Flandre par l’immobilisme fédéral deviendra si tangible que plus personne ne pourra nier la lumière du soleil », a déclaré le président de la formation nationaliste flamande, samedi lors d’un rassemblement du parti à l’occasion de la rentrée.Continuer la lecture

Il y aura 26 ans, ce 18 septembre, que Jean Gol nous quittait, victime d’une hémorragie cérébrale. Il n’avait que 53 ans.
Son parcours politique fut étroitement lié à celui de François Perin, dont il fut l’assistant à l’Université de Liège et qu’il appelait « le Maître ».
Ce parcours le mena de la gauche (il fut membre des Etudiants socialistes) au libéralisme réformateur en passant par le Rassemblement Wallon.
Créé en 1968, à la suite de la chute du gouvernement Vanden Boeynants sur l’affaire de l’Université de Louvain, le Rassemblement Wallon s’employa à faire sortir les partis « traditionnels » de leur immobilisme pour les amener à réformer le pays sur une base fédérale.Continuer la lecture

L’Aktiekomitee – Vlaamse sociale Zekerheid (Comité d’action – Sécurité sociale flamande) soutient les plans de pension de la ministre fédérale Karine Lalieux. A la différence toutefois que la Wallonie doit alors organiser elle-même son pilier pension.

« C’est la meilleure route vers une sécurité sociale flamande propre », estime Jürgen Constandt, président de l’AK-VS. « La Wallonie pourra placer ses propres accents, basés sur les plans de la ministre PS. La Flandre pourra faire ses propres choix. Des choix réalistes tournés vers l’avenir et qui ne laisseront pas aux générations futures des factures impayées. »Continuer la lecture

Septembre 2020. Le ministre-président Elio Di Rupo le reconnaît : « Le déficit budgétaire de la Wallonie est abyssal! ».
Aujourd’hui, après la colère des eaux, on se sait plus à quel saint se vouer. La reconstruction s’avère colossale, mais « on fera le nécessaire, quoi qu’il en coûte ».
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Pour bien mener le débat sur une nécessaire nouvelle réforme de l’Etat, il importe préalablement de concevoir une solution pour l’arbitrage des conflits d’intérêts entre les différents niveaux de pouvoir en Belgique. Nous n’avons pas de hiérarchie des normes, nous n’appliquons pas le principe allemand du « Bundesrecht bricht Landesreht », nous n’avons pas un « Bundesra » qui harmonise les intérêts divergents entre les entités fédérées. Le traitement des conflits d’intérêts au sein du Comité de concertation du gouvernement fédéral belge avec les gouvernements des entités fédérées se termine souvent de manière dissonante et indécise.Continuer la lecture

On aura remarqué, une fois de plus, l’absence du ministre-président flamand N-VA au défilé militaire organisé à l’ocasion de la Fête nationale.

Pourquoi, en effet, s’associer à la Fête d’un Etat que l’on exècre et dont on souhaite ouvertement la disparition ? Car l’article 1er des statuts de la N-VA n’a pas été modifié : il y est toujours question de la mise sur pied d’une République flamande au sein de l’Europe.
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